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La pandémie du nouveau coronavirus poursuit sa progression aux quatre coins duglobe. Dans un contexte de résurgence mondiale, en Afrique, depuis le 14 février 2020, date à laquelle le premier cas de la Covid-19 a été diagnostiqué en Égypte, elle a contaminé 1.498.285 personnes et a tué 36.145 personnes. Alors que les contaminations se multiplient de jour en jour sur le continent, pour l’instant moins touché que d’autres zones du monde, ces dernières ont enregistré une baisse de plus de 10%. C’est ce qu’a révélé, ce jeudi 1er octobre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son bulletin épidémiologique daté du 30 septembre, dressant un état des lieux du continent africain. Selon Le Matin, qui reprend les constats de ce document, qui fait état d’une diminution de 13% de l’incidence des nouveaux cas au cours des sept derniers jours, les décès ont toutefois connu une augmentation de 7% au cours de la même période.
Evolution disparate
En ce qui concerne les nouveaux cas, cette tendance baissière s’est d’ailleurs illustrée en Afrique du Sud (676.084 cas, dont 16.866 décès), qui à elle seule regroupe quasiment la moitié des cas africains, note le quotidien. En effet, ce pays a enregistré une diminution de 21% du nombre de cas, avec une augmentation de 15% du nombre de décès. Toutefois, durant la même période, 14 pays ont signalé une hausse du nombre de cas, notamment le Burundi (+700%), Maurice (+600%), le Botswana (+482%), Sao Tomé-et-Principe (+200%), le Lesotho (+178%), les Seychelles (+100%), ajoute le journal. En revanche, une trentaine de pays, dont le Cameroun, la Gambie, ont enregistré une baisse des nouvelles contaminations. Pour ce qui est du nombre de décès, l’OMS souligne que 817 nouveaux décès liés à la Covid-19 ont été recensés entre le 24 et 30 septembre, avec plus de 65% des morts survenant en Afrique du Sud.
L’Afrique face à l’épidémie
Malgré le manque d’infrastructures sanitaires, les derniers chiffres semblent confirmer que l’Afrique maîtrise la situation dans la plupart des pays, indique France Info. Ainsi, l’hécatombe qui était annoncée n’a pas eu lieu à hauteur de ce que tout le monde craignait. Et l’OMS utilise plusieurs arguments pour l’expliquer.
Malgré ces systèmes sanitaires défaillants, «l’Afrique n’a pas connu une propagation exponentielle de la Covid-19 comme on le craignait au départ», a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse. Pour Moeti, «la tendance à la baisse que nous avons observée en Afrique au cours des deux derniers mois est sans aucun doute un développement positif et témoigne des mesures de santé publique solides et décisives prises par les gouvernements de la région» pour limiter le déplacement des populations et les rassemblements et endiguer la propagation de la Covid-19. Par ailleurs, répondant aux soupçons accusant les gouvernements africains de sous-estimer les chiffres réels des «ravages» de la pandémie sur le continent, l’OMS indique qu’il «n’existe aucune preuve d’erreur de calcul des chiffres de décès, qui sont plus difficiles à manquer statistiquement».
Mode de vie, un atout pour l’Afrique
Outre ces mesures rapides et drastiques, pour l’OMS, la faible densité et l’isolement du continent, la différence du mode de vie, associés à la tranche d’âge inférieure des contaminés sont également des facteurs contribuant à cette tendance baissière. Tout d’abord, l’Afrique, dont les populations sont plus jeunes et beaucoup moins concernées par l’obésité, est moins touchée par la Covid-19, qui est une maladie de personnes âgées, de comorbidité et de personnes en surpoids, explique le quotidien français. Ainsi, quand les jeunes sont infectés, ils tombent moins gravement malades ou meurent moins à cause de la maladie, ajoute la même source. Concernant les personnes africaines âgées, qui constituent environ 3% de la population, faisant un parallèle sur la situation de cette tranche de la population en Afrique et en Occident, Moeti souligne qu’elles vivent généralement avec leurs proches. En revanche, dans les pays occidentaux, ces personnes vulnérables sont regroupées dans des maisons de retraite, qui sont devenues des foyers épidémiques. Enfin, ce continent est relativement isolé, à l’exception de quelques pays comme l’Afrique du Sud et ceux d’Afrique du Nord, l’Afrique est«moins connectée au reste du monde».
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