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S’il y a bien une ville qui a fait beaucoup d’efforts pour faire baisser son nombre de contaminations quotidiennes, c’est bien la ville de Tanger. En effet, la ville fait partie des communes les moins affectées par la pandémie au niveau national, souligne le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son édition du vendredi 18 septembre 2020. D’après la même source, les autorités ont gagné le pari de faire sortir Tanger de l’État d’alerte maximal grâce à plusieurs facteurs, dont l’arrivée des Forces armées royales en renfort aux éléments de la sûreté nationale et des forces auxiliaires.
La ville qui enregistrait une moyenne de 400 cas par jour durant le mois d’août a vu cechiffrechuter. Le 15 septembre, la ville n’a enregistré que 7 nouveaux cas de contamination, et seuls 44 patients sont pris en charge dans des unités Covid-19, dont 22 en réanimation, rapporte le magazine Telquel dans son édition hebdomadaire du 18 septembre 2020.
Tanger passe au scanner
La même source qui fait intervenir plusieurs responsables et urgentistes de la ville souligne que le passage du rouge au vert s’est réalisé grâce à la création d’une commission de la gestion de crise. Présidée par le wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Mohamed Mhidia, et composée entre autres de la directrice régionale de la santé, des directeurs des hôpitaux de Tanger, en plus d’un médecin réanimateur et d’un spécialiste de la médecine des urgences, cette commission tient quotidiennement une réunion pour évaluer la situation épidémiologique de la ville et prendre les mesures qui s’imposent.
Autre atout majeur dans la réussite de cette chute du nombre de contaminations, l’efficacité des scanners. Selon Faouzi Amrani Anouar, spécialiste en médecine des urgences et des catastrophes et chef de service du Samu à l’hôpital Mohammed VI de Tanger. « Le virus a une signature typique dans le scanner, qui permet de poser immédiatement le diagnostic sans attendre le résultat de la PCR, dont le délai de réponse était de trois jours. Ceci nous a permis de gagner du temps et de traiter les patients précocement».
À Casablanca, la situation est bien plus grave. La métropole a enregistré un chiffre record de contaminations le 15 septembre dernier (924 cas de contamination). Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, a affirmé que la métropole abrite à elle seule 42% des cas notifiés quotidiennement, 40% des formes graves et 38% du nombre de décès enregistrés à l’échelle nationale. L’inquiétude est de taille et la ville serait même sous la menace d’un nouveau confinement, rapporte article19, qui précise que les mesures prises par le gouvernement El Otmani et les autorités locales, il y a quelques deux semaines, ne se sont pas traduites par une amélioration de la situation épidémiologique.
La ville est donc appelée à redoubler d’efforts et suivre le parcours tangérois afin de stopper l’hémorragie tant qu’il est encore temps…
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