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L’économie mondiale est en train de se redresser plus rapidement qu’on ne le pensait juste avant le début de l’été en raison notamment du dynamisme de la reprise aux États-Unis et en Chine, a estimé l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Elle table désormais sur une récession de 4,5% contre 6% anticipée en juin.
Ces prévisions sont entourées de nombreuses incertitudes liées à l’évolution de la situation sanitaire et de possibles reconfinements localisés en fonction des pays. La matérialisation de ces scénarios limiterait le rebond de l’économie mondiale en 2021. «Une accélération de la propagation de l’épidémie ou un durcissement des mesures pour la contenir pourraient enlever 2 à 3 points de croissance aux prévisions pour l’année prochaine», a averti l’OCDE.
Priorité à la relance
Chez les principaux partenaires du Maroc, une récession moins sévère de l’économie mondiale serait in fine bénéfique puisqu’elle atténuerait la baisse de la demande étrangère. Elle pourrait aussi signifier une sortie de crise moins longue pour les entreprises exportatrices.
L’OCDE salue les mesures prises par les gouvernements pour contenir la propagation du virus et soutenir leurs économies. Ces mesures sont en grande partie à l’origine de l’amélioration des perspectives. La plupart des pays ont mis en œuvre des plans de relance dotés de montants colossaux pour retrouver le chemin de la croissance. Le Maroc y travaille. Une partie a déjà été mise en œuvre avec les crédits Relance garantis par l’État. D’autres mécanismes de soutien, notamment en fonds propres, seront actionnés prochainement.
Par ailleurs, le budget 2021 sera fortement axé sur la relance. Vu l’urgence de la situation et pour préserver le maximum d’entreprises et d’emplois, tout ne sera pas reporté dans la loi de finances 2021 puisque cela suppose que leur mise en œuvre n’interviendra qu’à partir de janvier.
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