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Ce jeudi 10 septembre, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a dévoilé dans un rapport, baptisé « Planète vivante », l’Indice planète vivante, outil de référence publié tous les deux ans. Selon ce document, entre 1970 et 2016, soit en moins de 50 ans, le monde a perdu 68% de sapopulationd’animaux sauvages.
Dans le détail, entre 1970 et 2016, les populations de vertébrés, notamment les poissons, les oiseaux, les mammifères, les amphibiens et les reptiles, ont chuté de 60% au niveau mondial et de 89% dans les tropiques, l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale. Ce rythme, qui est aujourd’hui cent à mille fois supérieur que celui dont les espèces ont décliné au cours des temps géologiques, est le plus rapide jamais calculé. «Depuis 30 ans, nous voyons la chute s’accélérer et ça continue dans la mauvaise direction», a déclaré Marco Lambertini, directeur mondial du WWF. «Tous les voyants de notre planète sont au rouge avec le message : échec système. (…) Nous assistons à la destruction de la nature par l’humanité. (…) De fait, c’est un écocide».
Cette faune sauvage a disparu principalement à cause de la perte et la dégradation de sonhabitatet la surexploitation, liées à l’activité humaine, a averti le WWF. Les principales menaces qui pèsent aujourd’hui sur la biodiversité incluent l’agriculture intensive, la dégradation des sols, la surpêche, le dérèglement climatique, la pollution plastique, etc. Et d’ajouter qu’à ce jour, «seulement un quart des terres ont échappé aux activités humaines. Un chiffre qui devrait chuter à seulement 10% en 2050 si l’on ne change rien». Inquiétant, puisqu’en s’attaquant au capital naturel de la planète, l’Homme se met lui-même en danger.
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