Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Politique / La parité hommes-femmes au centre du débat

La parité hommes-femmes au centre du débat

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Mardi dernier, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, a rencontré les représentantes des organisations féminines de plusieurs partis politiques (Istiqlal, PJD, PPS, RNI et USFP). Ces dernières appellent à trouver les moyens d’atteindre la parité hommes-femmes en politique. Pour y parvenir, elles recommandent une réforme des lois électorales.

Temps de lecture : 3 minutes

Dans le cadre des consultations politiques en préparation des prochaines échéances électorales de l’année 2021, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a rencontré mardi des représentantes des différentes structures féminines de partis politiques (Istiqlal, PJD, PPS, RNI et USFP).

Lors de son allocution, le ministre de l’Intérieur a déclaré que «malgré la contribution remarquable de la femme marocaine sur la scène politique, cette dernière n’a pas encore atteint le niveau exigé. Surtout que la parité est loin d’être concrétisée».

Parité en politique : peut mieux faire

En effet, lors des élections de 2016, la gent féminine a réussi à décrocher 81 sièges sur 295 à la Chambre des représentants. Un meilleur résultatque celui des élections de 2011 (67 sièges), mais qui reste encore loin du minimum du tiers des sièges pour favoriser la concrétisation du principe de parité, rapporte le journal L’Économiste ce jeudi 3 septembre 2020.

Les femmes appellent aujourd’hui à une plus grande représentativité aux postes de décision, notamment à travers la révision de certaines lois organiques relatives aux élections notamment au niveau des conseils communaux, locaux et régionaux.

«Il est important de mettre en place des lois claires dans ce sens, que les partis seraient obligés de respecter. Le ministère de l’Intérieur doit également mobiliser des incitations, notamment en prévoyant des ressources financières supplémentaires en faveur des partis qui présentent des femmes, ou des jeunes, à la tête des listes électorales», souligne Ibtissam Azzaoui, députée du Parti authenticité et modernité (PAM).

Le droit constitutionnel à la parité

Durant leur réunion avec le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, les représentantes des organisations féminines ont souligné que la femme marocaine se trouve toujours au premier rang de tous les secteurs stratégiques, notamment la santé, l’éducation, le secteur informel et dans tous les foyers, d’où la nécessité de la placer à des postes de décision, rapporte le journal Le Matin dans son édition du jeudi 3 septembre 2020.

La Constitution de 2011 a institué la parité hommes-femmes dans les centres décisionnels politiques et économiques comme un prince institutionnel fondamental. Laftit a d’ailleurs souligné que le Souverain accorde une grande importance à cette question.

Pour rappel, les Nations Unies placent le Maroc au 98e rang sur 193 pays en termes de parité politique en 2020. Parallèlement, la représentativité féminine n’atteintmême pas la moyenne fixée par l’ONU en matière d’accès aux postes de responsabilité, souligne Maroc Hebdo. Il y a donc encore un long bout de chemin à faire.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Entretien : Nizar Berdai, l’homme qui fait résonner la voix de la jeunesse dans la politique

LeBrief : L'AMJP a-t-elle observé une évolution dans l'attitude des jeunes Marocains vis-à-vis de l'action politique depuis sa création ? Si…

Benkirane s’oppose fermement à la modernisation du Code de la famille

En utilisant une approche qui rappelle ses méthodes passées, Abdelilah Benkirane a invoqué l'autorité de la voix populaire, se positionnant …

Le parti de l’Istiqlal prépare son 18e congrès avec ambition

Samedi dernier à Bouznika, le Parti de l'Istiqlal (PI) a franchi une étape importante en validant la tenue de son 18e congrès national. Celu…

Asmaa Rhlalou : les dessous d’une démission

Depuis son installation en octobre 2021, la maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, a été à la tête d’une administration marquée par des défis et des…

Un nouveau chapitre franco-marocain ?

Dans une manœuvre diplomatique visant à dissiper les frictions entre la France et le Maroc, le président français Emmanuel Macron a conféré …

Grève des étudiants en médecine : le gouvernement refuse de céder

Une conférence de presse s’est tenue, hier, en présence de Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scienti…

Maroc-Espagne : une entente consolidée et des échanges renforcés

Accompagné de son ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, Pedro Sánchez était à Rabat hier. Au programme, des sujets d’une im…

Relations Maroc-France : Paris veut rétablir un lien de confiance

Vendredi, devant une salle archicomble, la conférence-débat sur les relations franco-marocaines a tenu toutes ses promesses à la Faculté des…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire