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Le Parlement joue un rôle important dans l’élaboration des politiques européennes. Il comptera 751 députés, mais les britanniques pourraient ne jamais y siéger. En cas de Brexit, le parlement comptera 705 députés. L’Allemagne, la France et l’Italie seront les plus représentées avec plus de 2/3 des sièges. Ceux-ci sont répartis proportionnellement à la population de chaque État. A cet effet, Luxembourg et Malte auront les plus faibles nombres de députés, 6 chacun.
La constitution du Parlement européen
Plus de 427 millions européens ont commencé à voter ce jeudi et jusqu’au dimanche 26 mai pour renouveler le Parlement. Paradoxalement, les britanniques font partie des premiers à se rendre aux urnes alors que le Royaume-Uni cherche un accord pour sortir de l’Europe. Cette sortie aurait dû être effective en mars dernier. Mais, faute de compromis, le Brexit a été repoussé. L’issue de ce dossier déterminera le nombre d’eurodéputés dans la prochaine législature. Sans changement, ils seront 751, mais 705 en cas de départ du Royaume-Uni.
28 pays sont concernés par les élections de 2019 et la répartition des sièges est proportionnelle à la population de chaque État. Dans la configuration à 705 eurodéputés, l’Allemagne aura 96 représentants, la France 79 et l’Italie76. L’Espagne et la Pologne auront respectivement 59 et 52 eurodéputés. Belgique, Grèce, Hongrie, Portugal, République Tchèque et Suède compteront chacun 21 sièges. À l’autre bout du classement, Luxembourg et Malte enverront chacun 6 députés à Strasbourg, siège du Parlement européen. Une fois élus, les députés se regroupent dans l’un des huit groupes politiques (de l’extrême gauche à l’extrême droite) selon leurs affinités. Le groupe majoritaire dans l’actuelle législature est le Parti populaire de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates. Un minimum de 25 députés issus d’au moins 7 pays est nécessaire pour former un groupe parlementaire. Les députés qui ne sont affiliés à aucun groupe font partie des non inscrits. Ce sont en gros des députés de l’extrême droite.
Les extrêmes en tête des sondages
En France, les sondages donnent vainqueur le Rassemblement national de Marine Le Pen devant LaRem, le parti présidentiel. Les partis nationalistes ou eurosceptiques sont donnés en tête des sondages dans plusieurs pays notamment en Italie, en Belgique, en Pologne ou encore en Hongrie. Pour plusieurs analystes politiques, les eurosceptiques sont en bonne voie pour devenir la deuxième force au Parlement lors de la prochaine législature. L’immigration est au cœur du discours de ces partis. L’atonie de la croissance en Europe et ses effets sur l’emploi et le pouvoir d’achat est un puissant carburant pour l’essor des partis nationalistes. La poussée du populisme dans de nombreux pays et le renforcement des eurodéputés issus de ces partis pourraient compliquer les relations avec le voisinage européen et des pays comme le Maroc.
Cette carte montre les résultats des sondages des différents pays de l’UE
Le rôle du Parlement
Le Parlement joue un rôle important dans l’élaboration des politiques européennes. Il exerce trois pouvoirs fondamentaux: législatif, budgétaire et contrôle de politique. Il est compétent dans la mise en œuvre des politiques étrangère, agricole ou encore de l’emploi. Pour fluidifier le travail, les députés sont répartis dans vingt commissions permanentes spécialisées (Affaires étrangères, commerce international, affaires économiques et monétaires, emploi et affaires sociales environnement, marché intérieur et protection des consommateurs…). Celles-ci font des propositions de loi, élaborent des rapports et mènent des négociations avec l’Union européenne. Dans 85 domaines de compétences, le Parlement est placé sur un pied d’égalité avec le Conseil de l’Union européenne. La procédure de codécision a été consacrée par le traité de Lisbonne. Le Parlement a un droit de regard sur plusieurs autres domaines. Il peut opposer un veto à l’adhésion d’un nouvel état.
Jouissant d’un statut avancé avec l’Union européenne, le Maroc suit avec attention les élections chez son principal partenaire économique. Le Royaume va se concentrer sur la nouvelle configuration du Parlement européen et éventuellement redéployer sa diplomatie. Il en va de la préservation de dossiers importants comme l’accord agricole ou la négociation de l’accord de libre-échange « ALECA ».
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