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Une nouvelle catastrophe s’abat sur le Liban. Ce mardi 4 août, la capitale du pays a souffert d’une double explosion qui s’est produite dans un entrepôt portuaire. Selon BBC News, l’explosion en question a été ressentie même à Chypre, à 200 kilomètres de son épicentre, et a été enregistrée comme un tremblement de terre de magnitude 3,3. Ce sont 2750 tonnes de nitrate d’ammonium, une substance utilisée dans les bombes et les engrais, qui était stockée dans un port de Beyrouth pendant six ans, qui sont à l’origine de cet incident meurtrier.
Jusqu’à présent, plus de 110 personnes ont été tuées et plus de 4000 autres ont été grièvement blessées, explique la Croix-Rouge. L’organisation déplore que le nombre de morts et de blessés continue d’augmenter alors que les équipes d’urgence creusent dans les décombres pour chercher des survivants.
Réaction du gouvernement
Hassan Diab, Premier ministre libanais, a déclaré qu’à partir de ce 5 août le pays observera pendant 3 jours une période de deuil en hommage aux personnes décédées. Pendant ce temps, le président Michel Aoun a réuni le Haut Conseil de la Défense du pays et a appelé à l’instauration de l’état d’urgence pendant deux semaines afin de permettre aux autorités compétentes d’évaluer l’ampleur des dégâts.
D’après Al Jazzera, Diab a martelé que le stockage de cette substance hautement explosive était «inacceptable» et que «tous les responsables de cette catastrophe en paieront le prix». La même source explique que les archives publiques indiquent que ladite cargaison, stockée dans un hangar, est arrivée en septembre 2013 dans un cargo russe provenant de la Géorgie et se dirigeant vers le Mozambique. Les informations fournies par les avocats représentant l’équipage du navire soutiennent qu’en raison de problèmes techniques en mer, l’engin a été forcé d’accoster à Beyrouth, avant d’être empêché de naviguer. Abandonnés depuis plusieurs années, les matériaux à bord du navire ont été déchargés et stockés dans le port. Le directeur et les fonctionnaires des douanes libanaises ont affirmé avoir envoyé de nombreuses lettres à un «juge des affaires urgentes», réclamant une solution pour les matières dangereuses, qui sont restées à ce jour sans réponses.
Les résultats de l’enquête prémilitaire
Reuters rapporte que pour le moment la cause de l’explosion est toujours inconnue. Une enquête est en cours et le comité concerné doit soumettre ses conclusions à la justice dans les cinq prochains jours. Ce dernier a toutefois procédé ce mercredi 5 août à l’assignation surveillée à résidence de tous les responsables du port de Beyrouth qui ont supervisé le stockage et la sécurité depuis 2013. Le nombre de fonctionnaires ainsi que leur niveau d’ancienneté n’ont pas été révélés. L’armée supervisera leur assignation jusqu’à la fin des investigations.
Mobilisation des services consulaires marocains au Liban
Parmi les rescapés de l’explosion de Beyrouth, la journaliste marocaine Meriem Toumi. Cette dernière travaille comme correspondante pour la BBC au Liban et était dans une émission de télévision en direct lorsque l’incident s’est produit. Une vidéo circulant sur Instagram montre le moment où Toumi est tombée par terre à cause de l’impact.
Quelques minutes plus tard, elle a refait un Live pour confirmer qu’elle se porte bien. «Je voulais partager cette vidéo pour dire aux gens qui ont essayé de me contacter, à ma famille et à mes amis, hamdoullah je vais bien, malgré les bleus que j’ai sur le front et sur l’épaule».
Pour sa part, l’ambassade du Maroc au Liban a annoncé qu’une autre femme marocaine a été blessée lors de l’intonation. Travaillant pour un organisme des Nations Unies à Beyrouth, elle a souffert de fractures aux pieds, et reçoit en ce moment des soins médicaux. Les services consulaires du royaume ont de plus réaffirmé leur détermination à suivre de près la situation des membres de leur communauté résidant dans ce pays. Le Matin ajoute que pour mieux assister les ressortissants du royaume, les numéros de téléphone suivants ont été mis à leur disposition : 0096176730612 (en dehors des heures de travail et en cas de nécessité) et 05924751/05924752/05924753/05924754 (pendant les heures de travail).
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