Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Pesant plus de 60 milliards de DH de chiffre d’affaires, le secteur immobilier est l’un des plus durement affectés par la crise sanitaire. Le choc y est plus violent qu’ailleurs parce que le secteur connaissait bien des difficultés avant la pandémie. Toute la chaîne de valeur était quasiment à l’arrêt avec le confinement. L’enquête menée par la CGEM auprès des opérateurs révélait une baisse de 65% du chiffre d’affaires et de 70% de l’emploi.
Des mesures pour relancer la demande
Le poids de l’Immobilier dans le PIB et au niveau de l’emploi traduit la multiplication des mesures pour permettre aux opérateurs de traverser la crise économique. Pour cela, il faut relancer la demande. L’une des dernières mesures concerne la suspension du référentiel des prix de l’immobilier pour toutes les transactions dont les actes ont été établis depuis le début du confinement. L’administration fiscale dispose d’une grille de tarif en dessous duquel les opérateurs ne peuvent descendre. Le reproche qui a été souvent fait à ce référentiel est qu’il ne colle pas aux réalités du marché. En le suspendant, l’administration fiscale octroie donc plus de marge de manœuvre aux opérateurs pour agir sur les prix et écouler leurs stocks. Ils pourraient donc accepter de réduire leur marge pour dynamiser le marché. Elle se situerait autour de 15% dans le social et à 20% dans le moyen et haut standing.
Pour relancer la demande de logement, il faudra agir sur tous les leviers, dont les prix des biens. Par ailleurs, la loi de finances rectificative prévoit une baisse de 50% des droits d’enregistrement. Entre temps, Bank Al-Maghrib a réduit son taux directeur en mars et en juin et espère que les banques vont les traduire dans la tarification des crédits aux entreprises et aux ménages. La conjonction de ces mesures et la reprise de l’économie pourraient relancer l’investissement immobilier des ménages. D’après la Banque mondiale, citée par L’Économiste, un ménage a besoin de 6 à 8 années de revenus pour acquérir un logement moyen haut standing contre en moyenne 3 à 4 dans des pays développés. Le logement représente un poste de dépense très lourd dans le budget des ménages.
Temps de lecture : 3 minutes
Les banques françaises se retirent du continent laissant place à l’essor des banques marocainesDans un climat de spéculation croissante, la Société Générale semble prête à céder sa place historique au Maroc, une décision qui pourrait r… |
Pêche et aquaculture en UE : le Maroc sur le podium des fournisseursLes exportations marocaines de produits de la pêche et de l'aquaculture vers l'Union européenne (UE) occupent une place de premier plan. Et … |
Industries : une de perdue, dix de retrouvéesLa cessation de la production de marques emblématiques telles que Knorr, Omo, Omo Matic, Surf et Zed au Maroc a suscité des réactions à trav… |
Bananes, fraises, prunes… Quels fruits importe le Maroc ?Aujourd’hui nous nous attarderons sur les bananes, mangues ou poires qui ont orné nos tables lors de l’année 2023. Le dernier rapport du sit… |
SogéCapital Bourse : le Maroc et sa stratégie gagnante contre l’inflationLe rapport de SogéCapital Bourse met en avant la capacité exceptionnelle du Maroc à naviguer à travers les turbulences inflationnistes qui o… |
Intelaka : « Dans les régions éloignées, les dossiers sont davantage rejetés », Youssef EnnaciriSur le papier, c’est du rêve ! Une chance pour les petites entreprises, un nouveau souffle. Cependant, dans la réalité, lors du lancement, l… |
PwC Global CEO Survey : aperçu de la seconde édition marocaineFace à une époque de turbulences économiques, géopolitiques et sociétales, les dirigeants maintiennent une confiance mesurée dans l'avenir d… |
Bank Al-Maghrib: taux directeur à 3% pour une croissance maîtriséeLes projections du Conseil indiquent que la croissance économique, ayant frôlé les 3% en 2023, devrait marquer un pas à 2,1% en 2024. Celle-… |