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Économie : l’inflation à 0,7% en moyenne au premier semestre

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En moyenne, les prix ont augmenté de 0,7% sur les six premiers mois de l’année. Ils ont progressé trois fois plus vite à Guelmim (+2,5%) et deux fois plus vite à Tanger (+1,4%) que la moyenne nationale. L’inflation a été de 0,6% en moyenne au premier semestre à Casablanca, 0,7% à Agadir, 0,8% à Rabat et 1% à Marrakech. Selon les dernières prévisions de la Banque centrale, l’inflation ne devrait pas dépasser 1% cette année. Cependant, la violence de la crise entretient de nombreuses incertitudes sur ces projections.

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Les prix à la consommation ont enregistré une deuxième baisse consécutive en juin en rythme mensuel comme annuel. Ils ont reculé de 0,3% par rapport à mai et de 0,7% par rapport à juin 2019. Les prix des produits alimentaires ont diminué de 1,3% d’un mois à l’autre, dont une détente des tarifs de poissons et fruits de mer de 6,5% et de 5,1% pour les légumes. Les viandes ont coûté 1,3% moins cher qu’en mai. En revanche, l’inflation s’est établie à 0,4% pour les produits non alimentaires. La hausse a été stimulée par la reprise des prix des carburants qui ont grimpé de 8,1%.

En rythme annuel, les prix des produits alimentaires ont fléchi de 1,6% alors que ceux des produits non alimentaires ont stagné. En moyenne, les prix ont augmenté de 0,7% sur les six premiers mois de l’année. Ils ont progressé trois fois plus vite à Guelmim (+2,5%) et deux fois plus vite à Tanger (+1,4%) que la moyenne nationale. L’inflation a été de 0,6% en moyenne au premier semestre à Casablanca, 0,7% à Agadir, 0,8% à Rabat et 1% à Marrakech.

Des perspectives incertaines

L’atonie de l’inflation tient notamment au double choc sur l’offre et la demande provoqué par la pandémie du coronavirus. L’activité était quasiment à l’arrêt entre mi-mars et mi-juin. En dehors du mouvement de surstockage observé lors des premières semaines du confinement, les ménages ont temporisé leurs achats. Ces achats massifs et mesures de soutien au pouvoir d’achat, décidés par le Comité de veille économique, ont permis d’atténuer l’impact de la crise sur les dépenses des ménages, qui sont le principal moteur de l’économie. De l’autre côté, le confinement a entraîné l’arrêt d’activité de nombreuses entreprises.

Selon les dernières prévisions de la Banque centrale, l’inflation ne devrait pas dépasser 1% cette année. Cependant, la violence de la crise entretient de nombreuses incertitudes autour des projections de croissance, d’inflation… Les perspectives de reprise de l’économie dépendront de la durée de la crise qui reste une grande inconnue. Par ailleurs, il faudra observer le niveau de résilience des entreprises face au choc et la portée des mesures du Comité de veille économique. De plus, la capacité des agents économiques à retrouver rapidement leur confiance est essentielle pour soutenir la reprise.

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