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C’est une enquête pleine d’enseignements autour de la migration que vient de dévoiler ce jeudi le Haut-commissariat au plan (HCP). L’enquête a été réalisée sur le terrain entre août 2018 et janvier 2019 auprès d’un échantillon représentatif de 15000 ménages, dont 8200migrants actuels, 4100 migrants de retour et 2700non-migrants. Ce rapport estime le nombre de migrants à plus de cinq millions, dont les quatre-cinquièmes sont en Europe, souligne le site Hespress FR.
Les chômeurs et les jeunes de moins de 30 ans,les plus tentés par l’émigration
Plus du quart des non-migrants a l’intention d’émigrer (23,3%). Cette propension est plus élevée chez les hommes que chez les femmes (28,6% contre 17,7%), etatteint 40% chez les jeunes (15-29 ans).Elle touche un quart de ceux ayant un niveau d’études secondaires ou supérieures et monte à 40% pour ceux qui ont suivi une formation professionnelle.
Par ailleurs, la volonté d’émigrer est plus élevée chez les chômeurs et les jeunes de moins de 30 ans. Un chômeur sur deux souhaite partirà l’étranger (50,9%).L’emploi est la principale raison d’émigration potentielle, poursuit le HCP.Trois types de raisonsreprésentent 84% du total: l’emploi et les conditions de travail (60,3%), les études et la formation (15,5%) et le niveau de vie (8,2%), rapporte 2M.
L’envie d’émigrer varie également selon le statut matrimonial des personnes non-migrantes. Elle est très élevée pour les personnes célibataires (40,4%), divorcées (34,7%) et séparées (75,7%), alors qu’elle est seulement de 12,7% pour les personnes mariées.
La France, l’Espagne et l’Italie, l’eldorado des migrants
Le continent européen est la destination préférée des personnes qui souhaitent émigrer. En effet, 81,1% de l’échantillon sondé le confirme. Les trois premiers pays qui arrivent en tête sont: la France, l’Espagne et l’Italie, suivis de l’Allemagne,des Pays-Bas et des pays de l’Amérique du Nord (Canada, USA… avec 9,2%).
Le HCP fait savoir que ce rapport concerne les résultats détaillés de la première phase de l’enquête. Il présente la méthodologie adoptée, les profils démographiques et socio-économiques des migrants actuels et de retour, les intentions d’émigrer et les effets de la migration internationale sur les conditions de vie des ménages marocains.
La deuxième phase de l’enquête sera réalisée au deuxième semestre de 2020. Elle portera sur les réfugiés et demandeurs d’asile, les migrants irréguliers et les immigrés régularisés.
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