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Comment se porte le secteur de l’industrie après un retour progressif d’activité ? C’est la question à laquelle a dû répondre le ministre Moulay Hafid Elalamy, ce lundi à la Chambre des représentants. Il a commencé par livrer quelques chiffres concernant l’impact du Covid-19 sur l’Industrie nationale. Selon lui, le Maroc affiche à fin juin 2020 une baisse de 20% par rapport à la même période de l’année dernière. Le ministre a également précisé que pour lecommerce, l’activité enregistre une baisse de -15% par rapport à juin 2019. «Les impacts de la crise ont été importants et nous espérons que dans unfutur proche, des opportunités nous permettront de rebondir», déclare-t-il.
D’après le ministre, le Maroc à une carte à jouer et peut bénéficier de la volonté des partenaires étrangers de diversifier leur partenariat international, rapporte le site d’information Médias24. «Lors de cette crise, tous les pays ont pris conscience qu’ils ont une relation commerciale particulière avec la Chine. Il s’est avéré que plusieurs produits dans le secteur sanitaire comme les masques médicaux, les respirateurs, entre autres produits sont importés de Chine. Plusieurs pays envisagent de diversifier leurs relations commerciales et ne plus avoir que la Chine comme partenaire», précise le ministre. Et de rajouter que «la compétitivité de la Chine est en train de baisser. Le SMIG chinois qui était de 100 dollars est arrivé aujourd’hui à 700 dollars et il va atteindre les 1500 dollars».
La taxe carbone, un atout pour le Maroc
Elalamy a souligné que plusieurs pays européens ont décidé de mettre en place une nouvelle taxe sur les produits importés qui s’appelle la taxe carbone. Cette taxe est appliquée aux produits manufacturés avec une énergie autre que l’énergie renouvelable, rapporte les Inspirations Éco dans son édition du mercredi 8 juillet 2020. «Dieu merci, nous avons au Maroc de l’énergie renouvelable. Nous travaillons sur un projet important. L’industrie marocaine consommera à l’avenir de l’énergie renouvelable pour améliorer sa compétitivité».
Automobile : l’objectif ? se hisser à hauteur de l’Inde et de la Chine
Nul doute que le Maroc est un pays très compétitif et doté de compétences dans l’export d’automobiles. Dans ce contexte, le royaume a dépassé l’Europe de l’Est, la Turquie et bien d’autres pays, mais reste encore loin de la Chine et de l’Inde, deux pionniers de cette industrie.
L’objectif du royaume aujourd’hui est de se hisser à hauteur des plus grands. «Nous avons une stratégie sur les deux années à venir pour permettre à la compétitivité du Maroc d’être au même niveau que celle de l’Inde, en utilisant l’énergie renouvelable, la taxe carbone ne sera donc pas appliquée sur le produit marocain», promet-il. «Nous importons 43 milliards de dirhams de produits qui peuvent être fabriqués au Maroc lors desprochaines années. Pour près de 22 milliards dirhams, nous avons des business plans prêts et nous savons précisément ce qu’il faut faire pour ne plus les importer. Nous travaillerons sur cela dans les prochaines semaines et nous allons lancer le projet et l’adresser aux jeunes marocains et aux investisseurs», conclut le ministre.
Rappelons que l’automobile est le premier secteur exportateur du Maroc. Le royaume table sur un chiffre d’affaires à l’export de l’ordre de 100 milliards de DH dès 2021.
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