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L’immobilier fait partie des secteurs les plus touchés par la pandémie du Covid-19. En effet, la crise a frappé de plein fouet ce marché et les chiffres sont là pour en témoigner. Le secteur a perdu 65% de son chiffre d’affaires depuis le mois de mars, rapporte Infomédiaire. Une enquête, menée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), indique que ce secteur, qui emploie plus d’un million de personnes, a perdu près de 70% de ses emplois.
Au niveau du volume des contrats traités durant la période du confinement,il n’a pas dépassé la barre des 7000,alors que la moyenne enregistrée en 2019 était de 40000 contrats par mois, soit une baisse de 91%. Quant aux ventes du ciment, principal baromètre du secteur BTP, elles ont plongé de 50,5% en mai, après -54,9% en avril et -28,2% en mars.
Résultat,des groupes marocains préparent des plans sociaux prévoyant le licenciement de 30% de leurs salariés. Une information confirmée par le secrétaire général de l’UMT, Miloudi Moukharik, et la CGEM, rapporte Médias24.Selon la même source, la fin de l’indemnité d’arrêt temporaire d’activité, le 30 juin,plonge les entreprises déjà impactées dans une véritable crise. Dans ce contexte, la seule solution de survie pour éviter la faillite est de licencier une partie du personnel. Une procédure à laquelle s’oppose l’Union marocaine de travail (UMT). Miloudi Moukharik, président du syndicat, se dit conscient des difficultés que connaissent le secteur privé et l’étendue de cette crise.«Nous ne voulons pas tuer les entreprises. Mais il ne faut pas non plus que leur survie se fasse au détriment de dizaines de milliers de salariés qui font vivre des ménages».
Les banques appelées au soutien
Les professionnels du secteur affirment que les banques détiennent la clé de la reprise, rapporte le quotidien l’Économiste dans son édition du jeudi 25 juin 2020. L’une des mesures d’urgence recommandées par les opérateurs pour la relance du secteur est la réduction des taux immobiliers et le relèvement du plafond de financement. Les professionnels pensent qu’à travers cette démarche, plusieurs ménages seront motivés pour passer du statut de locataire à propriétaire.
Par ailleurs, la détente du coût de financement constituerait une opportunité pour d’autres de monter en gamme, rapporte la même source. Sur les prix, certains promoteurs proposent des ristournes en prenant en charge les droits d’enregistrement ou les frais de notaire. Rappelons que les marges des promoteurs immobiliers ont toujours été controversées.
Le quotidien affirme que l’immobilier réalise entre 15 à 18% de bénéfices dans le logement social et 20% dans les autres segments. Une choseest sûre, une bonne relance de la machine immobilière implique que les promoteurs baissent les prix et acceptentde sacrifier une partie de leur marge. On ignore aujourd’hui si ce sera le cas, les prochains mois pourrontapporter une réponse à cette interrogation.
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