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Villes sans bidonvilles : la Cour des comptes présente son rapport

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Ce mardi 23 juin, la Cour des comptes a présenté devant la Commission du contrôle des finances publiques son bilan sur le programme « Villes sans bidonvilles ». Président de cette instance, Driss Jettou a relevé un ensemble de lacunes concernant la mise en œuvre de ce programme, appelant les députés à accélérer leur travail. Il a exigé la mise au point d’un certain nombre d’actions, notamment le développement d’une approche globale, la mise en place d’une base de données des bénéficiaires, le renforcement du suivi et le respect des délais de mise en œuvre des travaux.

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Ce mardi 23 juin, Driss Jettou, président de la Cour des comptes, et ses équipes ont présenté devant la Commission du contrôle des finances publiques les détails du rapport d’évaluation du programme national des « Villes sans bidonvilles ».

Dans son rapport, la Cour des comptes a mis en évidence un ensemble de lacunes concernant la mise en œuvre du programme, soulignant que les mesures prises pour améliorer les conditions de vie des familles pauvres manquaient une approche globale. Ces mesures ne reposent que sur la fourniture d’un logement convenable, sans tenir compte des dimensions économiques et sociales dans les sites des nouveaux logements. Ainsi, il est primordial de prévoir des activités génératrices de revenus et d’intégrer les services publics de base, à savoir l’éducation, la santé, le transport et la sécurité, a expliqué l’instance.

Le rapport a révélé que les premiers bénéficiaires du programme, qui devait prendre fin en 2010, étaient au nombre de 270000 familles en 2004 avant de passer à plus de 472000 familles en 2018. Cela prouve qu’il y a eu une croissance importante de la densité de la population des bidonvilles. Compte tenu de l’augmentation annuelle des familles vivant dans des bidonvilles, estimée à 10600 familles chaque année, le programme n’a atteint que 60% de son objectif. De plus, le comité a expliqué que de nombreuses personnes ne vivent dans des bidonvilles que pour bénéficier du soutien que l’État fournit dans le cadre du programme, indiquant qu’un quart des places accordées dans le programme sont vendues.

Le rapport fait également état d’une mauvaise préparation du projet, d’un faible achèvement des travaux pour les installations et les infrastructures et d’un échec de restructuration appropriée lorsque cela est nécessaire. Il n’y a pas suffisamment de mesures en place pour contrôler le phénomène, en raison de l’absence à la fois d’un cadre juridique de lutte contre les bidonvilles et de conditions explicites d’allocation de logement. L’inexistence d’une base de données sur les bénéficiaires indique la probabilité que les gens bénéficient du programme plus d’une fois et dans plus d’une ville.

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