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La crise freine l’élan des banques participatives

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Très active avant la pandémie, les banques et fenêtres participatives sont freinées dans leur élan. Les mesures d’urgence sanitaire et le confinement pèsent sur l’activité. Mais, elles tirent relativement mieux leur épingle du jeu comparées aux banques conventionnelles. L’encours des financements affiche une hausse à deux chiffres depuis le début de l’année. En revanche, la collecte des dépôts patine, la conjoncture n’arrangeant rien. Par ailleurs, la crise va ralentir le développement de l’écosystème de la finance participative.

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La crise sanitaire a chamboulé les agendas y compris celui des banques et fenêtres participatives. Plusieurs chantiers devraient être finalisés cette année notamment le Takaful (assurance islamique) pour étoffer l’écosystème et permettre à cette activité de prendre réellement son envol.

Une activité impactée par la crise sanitaire

Les mesures d’urgence sanitaire et le confinement réduisent l’activité des banques et fenêtres participatives. L’encours des financements progresse tout de même à deux chiffres, soit +11% depuis le début de l’année contre 32% à la même période l’année dernière. À titre de comparaison, le total des crédits accordés par les banques conventionnelles stagne. La comparaison s’arrête là parce que nous ne sommes pas sur les mêmes échelles: 912 milliards de DH d’encours de crédit pour les banques conventionnelles contre seulement 10 milliards de DH pour les banques et fenêtres participatives. L’encours des financements immobiliers des banques et fenêtres participatives est en hausse de 10,5% à fin avril. Les prêts destinés à la consommation sont en croissance de 13%.

Comme depuis le début, les banques et fenêtres participatives ont toujours du mal à capter les dépôts des ménages. La conjoncture n’arrange pas les choses. Les dépôts dans les comptes courants et chèques affichent une baisse de 0,6% sur quatre mois à fin avril. Au total, la collecte (dépôts dans les comptes courants et chèques, dépôts d’investissement…) est inférieure à 4 milliards de DH alors que l’encours des financements dépasse 10 milliards de DH. Elles sont obligées de se refinancer auprès de leur maison mère pour financer les crédits. Les émissions de sukuks pour financer leurs activités demeurent très faibles.

L’ensemble du secteur traverse une conjoncture très difficile qui se traduirait par une forte hausse des créances en souffrance. Rien ne donne l’ampleur de la situation au niveau des banques et fenêtres participatives.

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