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Le commerce extérieur est mis à rude épreuve avec la pandémie du coronavirus. En quatre mois, les exportations se sont effondrées de 20% pour s’établir à 81 milliards de DH.
L’industrie à la peine
Premier secteur à l’export, l’automobile, a vu ses ventes à l’étranger dévisser de 39%. Elles se sont limitées à 17 milliards de DH. La conjoncture n’est pas plus clémente pour l’aéronautique (-34%), le Textile et cuir (-28%), l’Agriculture et l’agroalimentaire (-7%). La bonne nouvelle au niveau des exportations provient de l’OCP dont les ventes se sont maintenues. En dépit de la conjoncture, ses principaux marchés se sont bien comportés. Il y a aussi un effet de sécurisation des stocks. Ainsi, les ventes du phosphatier sont restées stables à 16 milliards de DH.
La baisse du pétrole pas suffisante pour équilibrer la balance
Au niveau des importations, la chute des cours du pétrole a nettement détendu la facture énergétique qui a baissé de 22%. Toutes les autres principales rubriques sont également en baisse notamment les biens d’équipement. Cela signifie que l’investissement est au ralenti. Les importations de produits finis de consommation ont reculé de 15% sous l’effet de la baisse de la demande des ménages. En revanche, les achats de produits alimentaires ont se sont hissés à 22 milliards de DH en forte hausse de 22%.
Après quatre mois, le Maroc limite la casse au niveau des autres sources de rentrée de devises. Les transferts des MRE ont baissé de 10% par rapport à la même période l’année dernière pour se chiffrer à 18,4 milliards de DH. Le flux net des recettes de voyage a, lui, diminué de 5,7% à 15,3 milliards de DH. Par contre, le flux net des investissements directs étrangers (IDE) a décroché de 17% à 5,3 milliards de DH. Le Maroc a capté 8,3 milliards d’IDE à fin avril contre 11,3 milliards de DH à la même période l’année dernière.
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