Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Appui financier, exonération ou report des charges sociales et fiscales, soutien à l’emploi… Ce sont là quelques conclusions de l’enquête menée par la CCIS de Casablanca-Settat auprès du patronat local. Les mesures prises jusqu’ici sont, aux yeux de 71% des sondés, peu ou pas suffisantes, peut-on lire dans L’Économistedu 12 mai.
Ainsi, l’appui financier vient en tête des mesures souhaitées (24,5%), et se décline sous plusieurs formes dont les emprunts bancaires à taux réduit (entre 0 et 2%), sollicités par une majorité de patrons (46%). Il est suivi par le report des échéances de crédit sans charges supplémentaires (22%), l’assouplissement des conditions d’accès au financement (19%) et de garanties bancaires (11,7%).
Les professionnels préconisent également l’exonération des charges fiscales. Près de 43% des chefs d’entreprises souhaitent un rééchelonnement fiscal sur une durée de plus de 3 ans, 33% sur une durée de 3 ans et 24% sur 2 ans. Ils souhaitent également une exonération totale des taxes locales au titre de l’année 2020 (69%), leur rééchelonnement sur 3 ans (18%) ou sur 2 ans (12,5%).
Baisses de chiffre d’affaires dépassant les 50%
Si l’on scrute le reste des résultats de l’enquête, les doléances précitées prennent tout leur sens. Près de trois quarts des entrepreneurs de la région déclarent une baisse de chiffre d’affaires de plus de 50%. Seulement 1% des interrogés rapportent une hausse de leur CA, et 1% d’entre eux sa stagnation, met en exergue Aujourd’hui Le Maroc dans son édition du jour. Dans le détail, 30% des réponses mettent le curseur sur la baisse des ventes, 20% déplorent le non-paiement des factures de ventes, 17% soulèvent des difficultés de trésorerie, 9,8% évoquent la baisse d’approvisionnement et 9% la baisse des investissements. Les 14,2% restants se répartissent entre d’autres formes d’incidences comme l’absence de main d’œuvre, d’infrastructures ou tout simplement la fermeture de l’entreprise.
Pessimisme régnant autour des perspectives pour 2020
Interrogés également autour des perspectives qu’ils dressent pour l’exercice 2020, les entrepreneurs n’ont pas caché leur pessimisme. Une diminution de l’activité de plus de 50% est pressentie par 56,6 % des sondés, fait ressortir L’Opinion. Cette baisse sera entre 30% et 50% pour 18,2% des patrons, et entre 10% et 30% pour 17,6% d’entre eux.
Une passe dure donc pour une région qui constitue le cœur battant de l’économie marocaine et qui pèse pour le tiers du PIB national (32,2%), ce qui laisse entrevoir l’impact de cette baisse de régime sur l’ensemble du tissu économique du royaume, commente L’Économiste, ce territoire étant également considéré le plus dynamique avec un taux d’activité avoisinant les 50%.
Temps de lecture : 3 minutes
Gitex Africa 2024 : bilan positif et perspectives prometteuses pour le MarocEntre les murs chargés d'histoire de Marrakech, du 29 au 31 mai, s'est déroulée la seconde édition de Gitex Africa 2024, soulignant une étap… |
Fabrication intelligente et intelligence artificielle, mais KESAKO !?Souvent appelée industrie 4.0, la fabrication intelligente fascine, fait peur… et n’est souvent pas comprise ! En marge des stands de la deu… |
Entre réformes et réalité, le Maroc face à la crise économique mondialeDans son dernier numéro, intitulé «Revalorisation salariale : un rattrapage partiel de la perte de pouvoir d'achat et une incidence limitée … |
Petits agriculteurs : quel avenir dans ce contexte hydrique ?L'agriculture, locomotive de l'économie marocaine, occupe une place centrale dans les discours royaux. Face à la raréfaction de l'eau, l'Ins… |
Culture agricole : rien ne va plus pour les melons et les pastèquesCe n’est vraiment pas un temps à être agriculteur. Ces dernières années, ils ont été parmi les premières victimes des changements climatique… |
Campagne agricole 2023/24 : quelles solutions en temps de crise?Environ 1,1 million de quintaux de semences céréalières certifiées ont été distribués à des tarifs subventionnés pour cette année. Les prix … |
Fraises marocaines : comment l’UE s’est prise à son propre jeuLes fraises marocaines suscitent une méfiance chez les consommateurs espagnols, alimentée par la désinformation et les préoccupations sanita… |
Tarification du carbone : clé de voûte de la lutte contre le changement climatiqueDans le contexte actuel de l'économie mondiale, la corrélation entre les activités économiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES… |