Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
C’est suffisamment rare pour être signalé. Les primes d’assurances auto ont baissé de 10,4% en mars pour se situer à 877 millions de DH, soit 28% du chiffre d’affaires des compagnies d’assurance durant ce mois.
La fin du moratoire
Face à la crise sanitaire et la décision du confinement, les assureurs ont donné la possibilité aux automobilistes dont les contrats sont arrivés à échéance entre le 20 mars et le 30 avril de procéder au renouvellement après le 30 avril. Entre temps, ils demeurent bien entendu assurés jusqu’à cette date. Cela signifie aussi que ceux qui n’ont pas régularisé leur situation à partir du lundi 4 mai sont en infraction. Un véhicule à l’arrêt doit quand même être assuré, en responsabilité civile minimum.
Baisse des primes : Le moratoire ou une origine plus profonde ?
Le moratoire accordé par les assureurs pour le renouvellement des contrats auto expliquerait la baisse de primes. Par ailleurs, le repli peut tout aussi être lié à l’incapacité de certains automobilistes de renouveler leurs contrats en raison de la baisse de leurs revenus. Rappelons que plus de 900000 salariés sont en arrêt temporaire de travail et beaucoup devront se contenter de l’indemnité forfaitaire mensuelle de 2000 DH avant de retrouver leur poste une fois le confinement levé. Par ailleurs, les ventes de voitures neuves ou d’occasions ont fortement baissé.
Rattrapage sur la baisse de la sinistralité
Depuis l’état d’urgence, les artères des principales villes sont désertées. Le bon côté de la chose est que cela réduit fortement les accidents et donc la sinistralité. En France par exemple, le secteur des assurances essuie à tort ou à raison de nombreuses critiques puisque les compagnies bénéficient de la crise sur cette branche. Certains espèrent un partage des gains avec les assurés. La Maif, par exemple, a décidé de redistribuer 100 millions d’euros à ses sociétaires. Sauf que toutes les compagnies ne peuvent pas se le permettre.
En tout cas, tout dépend des segments dans lesquels elles opèrent. En effet, la baisse de la sinistralité sur l’automobile peut être contrebalancée dans certaines compagnies par la hausse des sinistres en santé et prévoyance. Il faudra voir comment ces branches vont se comporter dans les compagnies marocaines avant de porter un jugement sur la situation.
Temps de lecture : 3 minutes
Chômage au Maroc : des chiffres qui inquiètentLe Fonds monétaire international n’a pas fermé les yeux sur la situation du marché de l’emploi marocain. L’institution a d’ailleurs tiré la … |
Horizon 2030 : ces grands chantiers qui transformeront CasablancaCette dynamique de construction et de rénovation que connaît Casablanca n’est non seulement un moteur de modernisation, mais c’est surtout u… |
Gouvernement-syndicats : réforme fiscale et hausse des salairesL'accord conclu par le gouvernement lors de la session d'avril 2024 du dialogue social central a marqué une avancée dans l'amélioration des … |
Automobile : comment le Maroc met la gomme à l’exportLe Maroc a réellement pris un tournant historique. Son secteur automobile brille de mille feux. Surtout à l’export, où le pays se positionne… |
Mondial 2030 : les Marocains investissent dans l’immobilierAcheter à Rabat ou à Casablanca, n’est pas forcément donné. Pour avoir une maison secondaire, il faut alors penser à s’éloigner du centre-vi… |
Reporting : le Conseil de la concurrence examine les distributeurs de carburantsLe Conseil de la concurrence a validé, le 13 novembre 2023, des accords transactionnels avec neuf entreprises et leur organisation professio… |
Le FMI salue la robustesse de l’économie marocaineLe Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a récemment conclu sa consultation annuelle de 2024 avec le Maroc, réalis… |
Dialogue social : accord sur les salaires et la fiscalité pour une meilleure justice socialeDans un contexte de négociations intensives et d'attentes fortes, les partenaires sociaux ont franchi une étape importante avec la signature… |