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Le Mouvement des non-alignés (ANM), second groupement d’États après l’Organisation des nations unies (ONU), a tenu lundi un sommet en visioconférence avec la participation de plusieurs chefs d’États et de responsables ministérielles de plusieurs pays internationaux. Ce sommet a été organisé sur le thème : « Nous nous unissons contre le Covid-19« . Lors de cette réunion, le président algérien, Abdelmajjid Tebboune, n’a pas manqué de provoquer le Maroc en appelant l’ONU à agir pour «arrêter les hostilités dans le monde, notamment en Libye, en Palestine et au Sahara occidental», rapporte l’APS, une agence de presse algérienne.
«Depuis cette tribune, je lance un appel au Conseil de sécurité des nations unies à se réunir, dans les plus brefs délais, et à adopter une résolution appelant solennellement à l’arrêt immédiat de toutes les hostilités à travers le monde, notamment en Libye, sans omettre les territoires occupés en Palestine et au Saharaoccidental». Le président algérien a également précisé qu’il est impératif de «donner une chance, en zones de conflits, à tous les acteurs pour qu’ils puissent lutter efficacement contre la propagation de la pandémie duCovid-19», rapporte la même source.É
Bourita :«Un pays voisin alimente le séparatisme et la déstabilisation régionale»
La réponse marocaine n’a pas tardé. Dans son allocution, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine, et des Marocains résidant à l’étranger, dit «regretterque malgré les circonstances actuelles exceptionnelles, un pays voisin continue d’alimenter le séparatisme et détourner les ressources de sa population pour des actes de déstabilisation régionale». Selon Le Matin, le ministre indique que «ce pays, au lieu d’utiliser ses ressources pour améliorer la situation précaire de sa population dans le contexte de la pandémie du Covid-19, les détourne pour alimenter la déstabilisation régionale».
Rappelons que c’est la deuxième fois depuis son élection le 12 décembre 2019 que le président Abdelmajid Tebboune évoque la question du Sahara marocain lors d’un sommet de chefs d’États. La première fois étant le 9 février dernier dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba.
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