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Petit à petit, les actualisations des prévisions de différents organismes rejoignent le scénario du FMI. Pour rappel, le Fonds Monétaire International prévoit une baisse de 3,7% du PIB marocain en 2020.
Une révision à la baisse
Aujourd’hui, c’est au tour du Centre Marocain de Conjoncture d’anticiper une contraction de 3,2% du PIB. Il y a quelques semaines, le CMC prévoyait une hausse de 0,8% du PIB. Entre temps, la situation a évolué et pas forcément dans la direction souhaitée. Même si le Maroc arrive à globalement bien gérer la crise, le prolongement du confinement et la forte récession dans les principaux pays partenaires auront un impact significatif.
Cependant, le Maroc devrait sans doute éviter le pire dans la mesure où sa réactivité face à la pandémie permettra d’éviter un coût humain plus lourd et réduira les effets néfastes de la crise sur l’économie. «Cette réactivité exemplaire pour contrecarrer la déferlante de l’épidémie à ces débuts est à saluer comme l’ont déjà fait certains pays et organisations internationales. Il est à louer aussi l’esprit d’unité, de coopération, de solidarité et de sacrifice qui a caractérisé l’adhésion de l’ensemble des composantes de la société à cette vision anticipative en vue de stopper la propagation du virus et sauver des milliers de vies», relève le CMC.
Les nouvelles prévisions du Centre se basent sur différentes hypothèses à savoir:
- La fin de la crise sanitaire au milieu de l’année et redémarrage de l’économie plus tard de façon progressive ;
- Une production céréalière ne dépassant guère les 40 millions de quintaux ;
- Aucun effet immédiat de la baisse du taux directeur de Bank Al Maghrib sur l’économie réelle ;
- Une politique budgétaire largement accommodante initiée par la création du fonds spécial de gestion de la pandémie du coronavirus et la solidarité agissante des Marocains permettant d’éviter la faillite à un bon nombre d’entreprises et sauver des emplois.
Les autres hypothèses concernent un redressement du prix du pétrole au milieu de l’année pour se stabiliser autour de 50 dollars, une inflation contenue à un niveau bas et une dépréciation du dirham face à l’euro et au dollar.
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