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En crise profonde depuis l’annonce de l’état d’urgence sanitaire le 20 mars dernier, le secteur du textile plonge. Les professionnels du secteur appellent le gouvernement et les banques au soutien des entreprises dans ces moments difficiles. Une étude sur l’impact de la crise sur les toutes petites et moyennes entreprises (TPME) révèle que 83% de ces petites structures, qui sont au nombre de 5 millions, sont en arrêt d’activité, rapporte les Inspirations éco dans son numéro du mardi 31 mars 2020.
Commentant les mesures prises dimanche par le GPBM pour réduire l’impact du Coronavirus sur les entreprises, Abdellah Fergui, président de la Confédération des TPE-PME estime que ces mesures sont inadaptées aux TPE. «Elles concernent les moyennes et grandes entreprises et non pas les TPE. Lorsque les TPE vont voir les banques pour les crédits de fonctionnement, ces dernières exigent des conditions draconiennes», souligne Abdellah Fergui. Ce dernier appelle les banques a plus de souplesse, précisant que «dans cette crise, tout le monde va sortir perdant, mais il faudra minimiser et partager les pertes».
Pour sa part, l’Association marocaine des Industries du textile et de l’habillement (AMITH) demande aux banques une aide plus globale du secteur du textile et non au cas par cas. L’AMITH demande également un dispositif adapté avec un crédit à taux très réduit jusqu’à fin 2022 et juge les mesures du CVE «bonnes, mais insuffisantes», compte tenu de la situation dramatique que vit le secteur actuellement.
Propagation duvirus et… de la crise !
Hormis le textile, la pandémie du Coronavirus ades répercussions négatives sur tout le tissu économique national, et les pertes se chiffrent en milliards de dirhams. Selon Yabiladi, le transport aérien enregistre une perte en chiffre d’affaires de 7,27 milliards de dirhams. La situation pour le secteur du tourisme est encore plus chaotique, avec une perte de 34 milliards de dirhamsattendue en 2020.
Ces chiffres mettent dans l’embarras les millions de personnes travaillant dans ces différents secteurs. L’agriculture emploie 4 millions de personnes, le BTP 1 million, le transport 500000, l’automobile etl’aéronautique 170000,le textile 160000, rapporte l’Économiste aujourd’hui. Globalement, l’Organisation mondiale du travail (OIT) estime que 25 millions d’emplois à travers le monde sont menacés si aucune mesure de lutte n’est déployée pour faire face à cette crise.
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