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Le 1er mai 2019, le Tribunal Arbitral du Sport a rejeté les demandes d’arbitrage déposées par Caster Semenya (double championne olympique) et la Fédération d’athlétisme sud-africaine (ASA) contre l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme (IAAF) relatives aux « Règles d’admissibilité de l’IAAF pour le classement féminin (athlètes avec différences de développement du sexe) » ou encore Règles DSD. Le tribunal donne raison à la Fédération internationale d’athlétisme.
Au nom de l’équité des chances pour les autres sportives, Caster Semenya devra donc avoir recours à la chirurgie ou à la prise d’un traitement pour continuer à participer aux compétitions.
Ce conflit s’était déclenché à cause du fait que le corps de la championne sécrète naturellement un taux de testostérone plus élevé que la moyenne. Elle refuse de le faire baisser artificiellement. Caster Semenya possède cette particularité parce qu’elle est une personne intersexuée (sans pour autant s’affirmer comme telle). Selon l’ONU, ces êtres humains sont « nés avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux définitions typiques de ‘mâle’ et ‘femelle' ».
L’IAAF affirme que les femmes qui ont un taux de testostérone supérieur à cinq nanomoles par litre de sang (nmol/l) ont un avantage significatif sur le plan de la performance. Elles sont une exception dans la population générale des femmes. L’association insiste sur le fait qu’elle fixe ces limites pour protéger l’intégrité du sport, en particulier du sport féminin.
“Si nous avons un classement par sexe, c’est parce que si on ne le respecte pas, aucune femme ne remporterait un autre titre, une autre médaille, ou ne battrait un autre record dans notre sport”, a déclaré Lord Sebastian Coe, président de l’IAAF.
Plusieurs personnes disent que Caster est une victime de discrimination, en disant que L’IAAF a été incapable de prouver que la testostérone est déterminante de ses performances sportives. Ils donnent également l’exemple de Michael Phelps, qui est aussi physiquement exceptionnel. Il est doté d’une prédisposition génétique qui lui permet de produire moins d’acide lactique (une substance entraînant des douleurs musculaires intenses durant l’effort).
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