Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Un marché très animé
Le Masi affichait une hausse de plus de plus de 5,45% ce mardi soir après le «bain de sang» de la session de la veille durant laquelle l’indice a dévissé de 5,82%. Ce rebond significatifse base tout de même sur un volume d’échange de 284 millions de DH (la moyenne quotidienne se situe autour de 150 millions de DH). Sur les six séances précédentes, le Masi avait chuté de 12% sur un volume global de 1,4 milliard de DH.
Le marché est très animé ces derniers jours, mais, pas dans le sens souhaité. Le mouvement de panique qui s’est accentué lundi est lié aux craintes de l’impact de l’épidémie coronavirus sur l’économie. Par ailleurs, la guerre des prix entre l’Arabie Saoudite et la Russie a entrainé le plongeon des cours du pétrole, accentuant l’onde de choc sur les marchés, même à Casablanca.
Des investisseurs en manque de cohérence et d’information
Cependant, la réaction des investisseurs semble disproportionnée. Certes, le Maroc n’est pas un îlot isolé du reste du monde. Même s’il arrive à limiter la propagation du virus, il peut être touché indirectement si ses principaux partenaires économiques le sont, principalement la France et l’Espagne, les deux premiers fournisseurs et clients du Royaume. Tous les secteurs ne seront pas touchés de la même façon par un ralentissement de l’économie mondiale. Or, dans la réaction des investisseurs en bourse, on voit bien qu’il n’y a pas de discernement entre les secteurs. Aucun n’est épargné par la baisse des cours. Hier, une cinquantaine de valeurs ont clôturé dans le rouge.
Sur les places européennes, où la moindre information a des répercussions importantes sur les prix des actifs, ce sont surtout la cotation des pétroliers et des transporteurs aériens qui ont alimenté la chute des marchés. Plusieurs confrères relèvent que ce sont les étrangers et les personnes physiques qui tirent le volume d’échanges vers le haut sur le marché actuellement. Malheureusement pour l’aérien, la bonne nouvelle liée à la baisse du cours du pétrole est contrebalancée par les pertes de chiffre d’affaires dues à la suspension de plusieurs lignes en raison du coronavirus.
Les investisseurs-personnes physiques sont plus sensibles aux fluctuations du marché que les institutionnels mieux outillés. Toutefois, dans ce vent de panique qui s’est accentué depuis le début du mois, les entreprises ne fournissent pas beaucoup d’informations pour rassurer les investisseurs ou même leurs clients sur les dispositions à prendre pour traverser cette zone de turbulences. En matière de communication, il y a encore des gisements de progrès pour les entreprises cotées.
Temps de lecture : 3 minutes
Les banques françaises se retirent du continent laissant place à l’essor des banques marocainesDans un climat de spéculation croissante, la Société Générale semble prête à céder sa place historique au Maroc, une décision qui pourrait r… |
Pêche et aquaculture en UE : le Maroc sur le podium des fournisseursLes exportations marocaines de produits de la pêche et de l'aquaculture vers l'Union européenne (UE) occupent une place de premier plan. Et … |
Industries : une de perdue, dix de retrouvéesLa cessation de la production de marques emblématiques telles que Knorr, Omo, Omo Matic, Surf et Zed au Maroc a suscité des réactions à trav… |
Bananes, fraises, prunes… Quels fruits importe le Maroc ?Aujourd’hui nous nous attarderons sur les bananes, mangues ou poires qui ont orné nos tables lors de l’année 2023. Le dernier rapport du sit… |
SogéCapital Bourse : le Maroc et sa stratégie gagnante contre l’inflationLe rapport de SogéCapital Bourse met en avant la capacité exceptionnelle du Maroc à naviguer à travers les turbulences inflationnistes qui o… |
Intelaka : « Dans les régions éloignées, les dossiers sont davantage rejetés », Youssef EnnaciriSur le papier, c’est du rêve ! Une chance pour les petites entreprises, un nouveau souffle. Cependant, dans la réalité, lors du lancement, l… |
PwC Global CEO Survey : aperçu de la seconde édition marocaineFace à une époque de turbulences économiques, géopolitiques et sociétales, les dirigeants maintiennent une confiance mesurée dans l'avenir d… |
Bank Al-Maghrib: taux directeur à 3% pour une croissance maîtriséeLes projections du Conseil indiquent que la croissance économique, ayant frôlé les 3% en 2023, devrait marquer un pas à 2,1% en 2024. Celle-… |