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Principal foyer de l’épidémie, la Chine a débloqué 16 milliards de dollars pour financer la lutte contre le Coronavirus. Les fonds affluent pour enrayer la propagation du virus et limiter l’impact sur l’activité mondiale. Le Congrès américain devrait mobiliser plus de 8 milliards de dollars et l’Italie a porté à 5 milliards d’euros ses mesures pour contrer la crise sanitaire.
Soutenir l’activité mondiale
Pour les pays à faible revenu et les économies émergentes, le Fonds monétaire international (FMI) va mettre à disposition 50 milliards de dollars. «Nous sommes confrontés à un affaiblissement généralisé de la demande, qui passe par la confiance et par des canaux de contagion, notamment le commerce et le tourisme, les prix des produits de base, le resserrement des conditions financières», a estimé la directrice générale du FMI. Elle appelle à une réponse politique pour soutenir la demande. La Fed, les banques centrales canadiennes, australiennes… ont baissé leur principal taux pour contenir les effets du coronavirus sur l’économie. Les analystes s’attendent à ce que d’autres banques centrales leur emboîtent le pas, notamment la banque centrale européenne (BCE).
Les entreprises seront durement touchées
Il faut remonter plus de dix ans en arrière et la crise financière de 2008 pour voir une mobilisation pareille afin de soutenir l’économie mondiale. Cette fois-ci, c’est le coronavirus qui risque de la mettre à genoux. Selon les dernières prévisions, la croissance pourrait être inférieure à celle de 2019, qui était déjà une année décevante. Il y a donc urgence à contenir la propagation du virus.La mobilisation générale va d’un côté permettre de contrer la crise sanitaire et de l’autre apporter des solutions aux entreprises qui seront durement touchées par l’épidémie. Personne ne connaît le temps que durera le ralentissement de l’activité économique. L’Association internationale du transport aérien (IATA) évoque une perte de chiffre d’affaires comprise entre 63 et 113 milliards de dollars pour le secteur aérien, l’un des plus durement touchés.
Si les grandes entreprises vacillent, le ralentissement de l’activité peut être fatal pour de nombreuses petites entreprises. D’ailleurs, il faudra surveiller les chiffres des défaillances.
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