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Le sujet de la révision des lois électorales, avant les élections législatives de 2021, fait la Une de la presse arabophone ce mardi. Selon le journal Al Ahdath Al Maghribia, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, s’est engagé à prendre prochainement part à des discussions avec les partis politiques autour de l’avenir des lois électorales. Ces dernières pourraient être révisées. C’est dans ce sens que Laftit s’est adressé dans une lettre aux groupes parlementaires de la chambre des représentants. Dans cette correspondance, il assure que le gouvernement veille à ce que les élections législatives de 2021 se passent dans les meilleures conditions. Il a également promis de s’entretenir avec les partis politiques au «moment opportun».
Le ministre de l’Intérieur a exprimé sa détermination à lancer de longues concertations avec les partis politiques autour des volets relatifs aux prochaines échéances, dont les amendements, les textes organiques et les loisportant sur lescollectivités territoriales.
Les partis politiques souhaitent une révision du seuil électoral
Selon Al Ahdath Al Maghribia, à travers cette lettre, Laftit répond aux questions des députés parlementaires soulevées, fin 2019, durant les discussions autour de la Loi de Finances 2020. Ces derniers avaient notamment appelé à la révision du mode de scrutin et du seuil électoral. Le quotidien arabophone Al Massae affirme, dans son numéro du même jour, que toutes les revendications des partis politiques seront abordées lors des prochaines rencontres avec le chef du gouvernement ,Saad Dine El Otmani. Selon la même source, les partis politiques auraient déjà commencé à échanger leurs avis et à unir leurs positions sur la réforme du système électoral. Le parti du progrès et du socialisme (PPS) et le parti de l’Istiqlal (PI) ont demandé au chef du gouvernement d’accélérer l’ouverture du chantier des réformes politiques et électorales. Ils n’ont pas hésité à exprimer leurs craintes concernant le «manque de confiance des citoyens dans les actions des partis politiques» et dans «la crédibilité des personnalités élues aux niveaux national et local».
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