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Première visite de travail au Maroc de la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva. Cette dernière est arrivée ce lundi sur les terres marocaines. Durant son court séjour de 3 jours, la DG compte effectuer plusieurs rencontres avec de hauts responsables marocains et prendra également part à une table ronde sur la gouvernance, rapporte le quotidien Le Matin.
Dans une déclaration accordée aux médias la veille de son arrivée, Georgieva a souligné qu’elle «cherche à mettre en avant le solide partenariat» qui existe entre le FMI et le Maroc ainsi qu’àpréparer les assemblées annuelles du FMI et de la banque mondiale, qui prendront place à Marrakech en octobre2021. Cela fait près de 50 ans que le continent africain n’avait pas accueilli cet évènement. Les dernières assemblées annuelles organisées en terre africaine avaient été tenues à Nairobi, au Kenya, et remontent à 1973.
Interrogée sur sa perception de la situation économique du royaume, Georgieva a expliqué que la réforme économique du Maroc doit être maintenue et que la croissance, aujourd’hui inférieure à 3%, n’est pas assez forte pour créer suffisamment d’emplois et réduire les inégalités sociales et régionales.
La cheffe du FMI a également relevé que le chômage au Maroc est élevé, surtout parmi les jeunes et les femmes. Elle a par la suite mis en avant les efforts déployés par le royaume afin d’aller de l’avant et évoluer. «Les autorités marocaines sont déterminées à continuer de mener une politique économique de qualité. Les principales réformes ont accéléré depuis 2018, surtout celles visant à améliorer le système éducatif et le climat des affaires», a-t-elle précisé.
Maroc-FMI, une relation de confiance installée
Client fidèle, le Maroc a signé plusieurs engagements par le passé avec le FMI. Le dernier en date remonte au 17 décembre 2018. Ce jour-là, le royaume a obtenu l’aval de l’instance pour un 4e accord portant sur une ligne de précaution et de liquidité valable pour 2 ans. Cet accord a nécessité une enveloppe globale de près de3 milliards de dollars.
Cette ligne est une mesure de précaution et une assurance pour le royaume afin de faire face aux chocs extérieurs (risques géopolitiques, hausse des prix du pétrole… etc). Les 3 premiers engagements de ce dispositifdatent de 2012 (environ 6,2 milliards de dollars), 2014 (5 milliards de dollars) et 2016 (3,5 milliards de dollars), rapporte l’Économiste.
Rappelons que le FMI avait instauré cette mesure en 2011 au profit des pays en besoin de liquidités dotés de bases économiques solides et d’antécédents fiables de mise en œuvre des politiques.
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