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Lors de son dernier passage devant les députés, Driss Jettou, président de la Cour des comptes, a une fois encore alerté sur la situation des finances publiques, notammentles risques associés à la lenteur de la réforme des régimes de retraite. La problématique de la pérennité des régimes de retraite se pose toujours. Le régime des pensions civiles, qui cristallise le plus l’attention, a affiché un déficit technique de 5,2 milliards de DH en 2019. Les prestations ne couvrent plus les cotisations.
«Les équilibres des trois caisses affrontent des risques croissants», a averti Driss Jettou avant d’ajouter : «Les étapes suivantes de la réforme n’ont pas été enclenchées, notamment en vue de la création d’un pôle unique du secteur public répondant aux conditions d’équilibre, de pérennité et aux règles de bonne gouvernance. C’est pourquoi, j’insiste à nouveau sur l’urgence qui s’attache à une intervention décisive pour accélérer le rythme de la réforme en vue d’éviter l’épuisement des réserves et son impact négatif sur la pérennité des régimes de retraite, l’épargne et le financement de l’économie nationale».
Toute réforme passera notamment par une augmentation des taux de cotisation, de la durée de cotisation… Pour le régime des pensions civiles géré par la Caisse Marocaine de Retraite, la CNSS et le RCAR (le régime général), les droits sont sous-tarifés. Le rapport entre cotisations et prestations pour un profil moyen au niveau des régimes CNSS et RCAR dépasse le facteur 2. Les engagements non couverts dépassent 637 milliards de DH, relève L’Économiste dans le rapport annuel de l’Acaps. «La pérennité des régimes de retraite de base reste globalement précaire et dénote de la sous-tarification des droits accordés à leurs affiliés. Ce constat se manifeste à travers les niveaux élevés de leurs engagements non couverts», cite le journal.
La question des retraites est un sujet sensible et on voit bien à travers les manifestations ayant lieu dans les autres pays qu’il sera difficile de réformer le système.
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