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Les créances impayées ont atteint 70 milliards de dirhams

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Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib a déclaré mercredi lors du séminaire sur le financement de l’économie nationale organisé à Rabat que les créances impayées ont plus que doublé au cours des dix dernières années, pour atteindre 70 milliards de dirhams en 2019. Les créances impayées constituent 7,7 % de l’ensemble des créances, soit 10 % pour les entreprises et 8% pour les ménages tandis que le taux des créances impayées a atteint plus de 20 % dans les secteurs du textile, du tourisme et des matériaux de construction.

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Une fois n’est pas coutume, Abdellatif Jouahri s’est rendumercredi au parlement afin de prendre part au séminaire de l’économie nationale. Il en a profité pour donner quelques chiffres sur la situation actuelle des banques. Ainsi, le Wali de Bank Almaghrib a souligné que les créances irrécouvrables ont augmenté de plus de 100% au cours de la dernière décennie pour dépasser les 70 milliards de dirhams, rapporte le quotidien arabophone Al Massae ce vendredi.

Jouahri a indiqué que ces créances constituent 7,7% de l’ensemble des créances, soit 10% pour les entreprises et 8% pour les ménages. Il a également souligné que le recouvrement des crédits bancaires n’est pas une tâche facile, en raison des procédures judiciaires qui n’aident pas à la résolution de ce problème.

Selon lui, le taux des créances impayées a atteint plus de 20 % dans les secteurs du textile, du tourisme et des matériaux de construction. Abdellatif Jouahri a, en outre, précisé que les banques sont actuellement « en train d’étudier, sous la supervision de Bank Al-Maghrib, un ensemble de mesures visant à réduire le nombre de créances douteuses, notamment par le biais du processus de cautionnement ».

Connu pour son franc-parler, Jouahri n’a pas hésité à critiquer les parlementaires au sein même de leur enceinte. Il a déclaré que ces derniers ne prêtent pas main-forte au ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaaboun, dans le cadre de la réforme du secteur financier, rapporte Assabah dans son numéro du 31 janvier 2019.

La même source affirme que les propos de Jouahri ont provoqué plusieurs réactions de la part des parlementaires notamment celle de Addi Bouarfa, député du PAM. Ce dernier a souligné que l’opposition facilite le passage des projets de loi tandis que la majorité vit des tensions internes qui empêchent l’approbation de ces mêmes textes. Chose à quoi, Jouahri a répondu : « Dans ce genre de cas, l’opposition et la majorité disparaissent, il n’y a plus que le sentiment d’appartenance à la nation qui règne. Sans lui, rien n’est possible ».

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