Temps de lecture : 4 minutes

Accueil / Monde / Accord du siècle : rencontre au sommet entre Trump, Netanyahou et Gantz

Accord du siècle : rencontre au sommet entre Trump, Netanyahou et Gantz

Temps de lecture : 4 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 4 minutes

Le président américain, Donald Trump, a annoncé qu’il compte dévoiler ce lundi 27 janvier les détails de son «plan de paix» portant sur le conflit israélo-palestinien. Cette déclaration intervient alors que le président américain reçoit à Washington le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et son rival, Benny Gantz. Les Palestiniens ont de leur côté dénoncé la démarche de Trump, tout en réitérant qu’ils boycottent son «accord du siècle».

Temps de lecture : 4 minutes

Le président américain a affirmé ce lundi 27 janvier sa décision de dévoiler son «accord du siècle», portant sur le conflit israélo-palestinien, au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et son rival, Benny Gantz. Ces derniers ont été invités par Trump à Washington pour échanger sur le sujet. La révélation du «plan de paix» réalisé par l’administration de Trump en partenariat avec Jared Kushner, a été interprété par The Guardian comme une distraction pour le milliardaire républicain, qui fait face à un procès de destitution. Cette démarche éclipserait également selon le journal britannique les problèmes de Netanyahou avec la justice, notamment sa mise en accusation relative à trois affaires de corruption. D’après Reuters, le Premier ministre israélien cherche à mettre en valeur son amitié avec Trump afin de souligner qu’il serait le seul à obtenir des concessions des États-Unis.

De par cette rencontre au sommet, qui aura lieu dans le Bureau ovale plus tard ce lundi, Trump cherche à assurer la pérennité et l’exécution de son «accord du siècle». Ainsi avant les élections israéliennes du 2 mars prochain, il a invité Netanyahou et Gantz pour jauger lequel des deux serait leplus enclin à mener à bout le plan de paix, rapporte Reuters. Le président américain accueillera à nouveau Netanyahou le mardi 28 janvier, avec lequel il va tenir une conférence de presse pour présenter les détails de cet accord tant attendu. Selon le New York Post, jusqu’à présent seuls quelques aspects économiques du plan de Trump ont été divulgués par son gendre, Kushner. En effet ce dernier avait participé à une conférence l’été dernier avec plusieurs représentants des pays du Golfe afin de collecter des fonds pour la concrétisation des propositions élaborées par le président américain et son ambassadeur en Israël, David Friedman. Le quotidien souligne que Friedman est un ardent défenseur des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.

Par ailleurs, le Premier ministre palestinien a appelé ce lundi les puissances mondiales à boycotter l’initiative américaine. «C’est un plan pour protéger Trump de la mise en accusation et pour protéger Netanyahu de la prison. Ce n’est pas un plan de paix pour le Moyen-Orient», a martelé Mohammed Shtayyeh, rapporte France24. La même source indique que Shtayyeh a dénoncé que les mesures suggérées par l’administration de Trump, seraient extrêmement favorables à Israël, et lui permettrait d’annexer une grande partie des territoires palestiniens, dont les colonies juives et la totalité de Jérusalem. Les Palestiniens pourraient se voir accorder une certaine forme d’autonomie, mais avec des restrictions strictes, a-t-il précisé. Cité par Bloomberg, le président palestinien, Mahmoud Abbas, a déclaré la semaine dernière que les dirigeants de son pays adoptaient une «position claire et inébranlable», rejetant toute proposition édictée par Trump. Il a ajouté que le président américain tente de les intimider ou de les corrompre pour qu’ils renoncent à leurs exigences relatives à l’instauration d’un État propre à eux et d’une résolution protégeant les réfugiés palestiniens. Saeb Erekat, le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine, a pour sa part qualifié «l’accord du siècle» de «canular et de fraude». Ce «nouveau complot contre la Palestine est voué à l’échec» et pourrait pousser les Palestiniens vers une «nouvelle phase dans leur lutte contre Israël», a déclaré Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas, le groupe militant qui est au pouvoir dans la bande de Gaza.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 4 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Dix semaines de guerre au Proche-Orient

Alors que la communauté internationale continue à appeler Israël à «minimiser le nombre de civils morts», le bilan ne cesse de s’alourdir : …

Gaza : l’hôpital Al-Shifa au cœur de la guerre

11.320 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Parmi les morts recens…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire