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La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a un nouveau patron! Le candidat unique, Chakib Alj (président), et son colistier, Mehdi Tazi (vice-président), vont prendre officiellement les commandes de la CGEM, ce mercredi 22 janvier, à l’issue d’une assemblée générale ordinaire et élective organisée à Casablanca. Avant la tenue de cette assemblée, les deux candidats ont mené une campagne dans les régions pour tenter de rassurer et remobiliser les chefs d’entreprises. La rédaction du quotidien Les Inspirations Éco, est convaincue que beaucoup de choses vont changer sans pour autant donner des détails. Dans son édition de ce mercredi, le journal reprend les bonnes intentions du binôme Alj-Tazi mises en avant dans leur campagne électorale à savoir la remobilisation des membres de la confédération patronale et le parachèvement des réformes engagées. Les bonnes intentions sont plus explicites dans l’éditorial du quotidien: lever les barrières à l’investissement pour toutes les entreprises petites ou grandes, améliorer la perception made in Morocco, favoriser la concurrence loyale, accélérer les exportations…
Défaillances d’entreprises, le patronat toujours impuissant
Pas un mot sur les colonnes de Les Inspirations Éco sur les sujets chauds que doit aborder le nouveau patron des patrons. Et pourtant ils sont nombreux et complexes à commencer par les défaillances d’entreprises. À ce sujet, l’Économiste, daté de ce mercredi, fait état d’une hécatombe dans sa Une. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. «8 453 faillites en 2019, soit une hausse de 5 % et 3,9 milliards de DH de masse salariale partie en fumée», détaille le quotidien économique qui cite les chiffres de Inforisk. Pis encore, l’assureur Euler Hermes prévoit une progression de 5 % de défaillances en 2020. Autre phénomène de taille à suivre de près, les sociétés en veilleuse dont le nombre s’élève à 90 000. Que peut faire la CGEM pour limiter les dégâts? La confédération patronale cherche toujours la riposte, selon l’Économiste.
En attendant les grands actes
Quels seront les premiers actes du nouveau binôme à la tête de la CGEM? Une bonne partie des membres et l’écosystème entrepreneurial attendent des actes forts et fédérateurs. Compte tenu du contexte socioéconomique actuel, il faut admettre que cette vieille institution de 70 ans a rendez-vous avec l’histoire, surtout après le mandat tumultueux de l’ancien président démissionnaire Salaheddine Mezouar. Accusé d’avoir tenté de politiser la CGEM, l’ex-patron des patrons avait été aussi vivement critiqué pour son mode de gouvernance qui avait fait beaucoup de mécontents au sein de la communauté des affaires. Justement sur ce volet de la politisation, Said Alj qui s’engage à rétablir la confiance chez les patrons, avait déclaré dans une interview à l’Économiste qu’il n’est pas un politique et préfère investir dans l’économie.
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