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23 % des citoyens envisagent d’émigrer. Ils sont majoritairement jeunes, de sexe masculin et avec un niveau d’études secondaires ou supérieures, rapporte le quotidien Les Inspirations Éco dans son numéro du lundi 6 janvier 2020.
Ce pourcentage varie toutefois selon le sexe, l’âge et le niveau d’instruction. L’enquête révèle que 28,6 % des hommes contre 17,7 % des femmes ont l’intention d’émigrer. Et que 40,3 % des personnes âgées de 15 à 29 ans contre 10,3 % pour les 45-59 ans compte faire de même. 25 % des citoyens ayant un niveau d’études secondaires ou supérieures prévoient aussi de quitter le pays, contre 12,4 % de ceux n’ayant aucun niveau d’instruction. De plus, l’intention d’émigrer est relativement élevée chez les chômeurs (50,9 %).
Les raisons économiques constituent le principal motif avancé par les personnes recensées et qui souhaitent émigrer (70 %), suivis des raisons sociales (24 %). L’enquête souligne également que l’intention d’émigrer est de 23,3 % parmi les non-migrants issus des ménages n’ayant aucun migrant et de 23,8 % parmi ceux issus des ménages ayant au moins un migrant, souligne le site de 2M.
L’Oriental, première région concernée
La région de l’Oriental (Oujda, Nador, Berkane), figure en première position des villes qui affichent une volonté d’émigration (41,1 %), elle est suivie de la région de Tanger-Tétouan Al Hoceima (30,8 %) et de la région de Marrakech-Safi (26,7 %). Selon Les Inspirations Éco, les deux premières régions citées sont « connues pour leur population migratoire depuis les années 60 ». Les autres zones enregistrent des proportions inférieures à la moyenne nationale (23,3 %). La région de Souss-Massa enregistre la proportion la plus faible (10,5 %).
L’Europe arrive en tête des destinations des personnes interrogées avec 80 % des choix exprimés, suivi des pays d’Amérique du Nord (8,8 %) et des pays arabes (2,8 %). Le HCP affirme qu’une deuxième phase de cette enquête sera rendue publique lepremier trimestre de 2020, elle concernera la migration forcée et irrégulière.
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