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Le tribunal de première instance d’Ain Sbaâ a décidé de reporter le procès du journaliste marocain Omar Radi au 5 mars, rapporte LeSiteInfo. Interrogé par le site d’informations Hespress, Me Omar Benjelloun, avocat du journaliste, a expliqué que « des confrères avocats se sont nouvellement constitués dans le dossier après la libération d’Omar Radi ». Il précise que « la présidence a jugé bon de donner un délai suffisant pour qu’ils préparent leur défense ». Et d’ajouter : « Aujourd’hui, on comptait plaider les nullités, mais vu la constitution des nouveaux confrères dans le dossier, la présidence a reporté ».
Radi, dont la deuxième audience devait avoir lieu ce jeudi 2 janvier, est poursuivi pour outrage à magistrat par le tribunal de première instance de Ain Sebaâ, à Casablanca. Il avait dénoncé dans un tweet, en avril 2019, la décision du juge LahcenTalfi de condamner les partisans du mouvement Hirak du Rif à des peines allant jusqu’à 20 ans de prison, rappelle Yabiladi. Selon Telquel, quelques jours après la publication de ce post, Radia été interrogé par la police. Puis neuf mois plus tard, poursuitla même source, il a été convoqué le jeudi dernier par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), avant d’être arrêté sous l’ordre du procureur du roi. Après avoir passé cinq jours en prison, le journaliste a bénéficié d’une libération provisoire, en attendant son procès. S’il est reconnu coupable,il risque de passer un an derrière les barreaux et de verser une amende de 5000 dirhams, conformément à l’article 263 du Code pénal, indique Médias24. Le journal digital rapporte que Radi n’a pas « d’idée quant à la suite du procès » et que ce dernier affirme que « le plus raisonnable serait d’abandonner toutes les charges retenues contre lui et de libérer tous les prisonniers politiques et d’opinion ».
Par ailleurs, l’arrestation et le procès de Omar Radi ont poussé plusieurs militants et journalistes à descendre dans la rue pour lesoutenir. Telquel indique que « le comité de soutien au journaliste a tenu, ce jeudi devant le bâtiment du tribunal d’Ain Sebaâ, un sit-in auquel ont assisté près d’une cinquantaine de militants des droits de l’homme, journalistes et proches de l’accusé ». En outre, plusieurs protestations de solidarité ont été organisées dans plusieurs villes, dont Agadir, Bruxelles et Paris.
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