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Les députés (chambre des conseillers) ont voté plusieurs amendements, dont un concernant les pensions de retraite. L’abattement de l’impôt sur le revenu sur les pensions de retraite passera de 55 % à 60 %. Cette disposition concernera uniquement les retraites qui ne dépassent pas 168 000 DH. Autrement dit, pour une retraite annuelle de 100 000 DH, l’impôt sur le revenu sera appliqué sur un montant de 40 000 DH au lieu de 45 000 DH auparavant. C’est un petit coup de pouce au pouvoir d’achat des retraités.
Certains espèrent simplement la défiscalisation des pensions. Selon Akhbar-Al-Youm, la Chambre des conseillers a approuvé la modification de l’article 56 du code général des impôts. Cet article stipule que sont considérés comme revenus salariaux pour l’application de l’impôt sur le revenu : les traitements, les salaires, les indemnités et émoluments, les allocations spéciales, remboursements forfaitaires de frais et autres rémunérations allouées aux dirigeants des sociétés, les pensions, les rentes viagères, les avantages en argent ou en nature accordés en sus des revenus précités. Il a donc été retiré de cette liste les pensions de retraite. Seulement, l’amendement adopté par les conseillers doit faire l’objet d’une deuxième lecture au niveau de la Chambre des représentants. L’amendement pourrait passer à la trappe estime l’Économiste. L’impact de la défiscalisation des retraites est évalué à 1 milliard de DH, un coût jugé très lourd pour le budget.
Comme en France, paralysée par une grève suscitée par la réforme des retraites, le sujet reste très sensible au Maroc. La faiblesse des pensions ne permet pas de mener une vie décente à la fin de la vie active. D’où l’importance de constituer une retraite complémentaire, lorsqu’on en a la possibilité pour améliorer ses revenus. Pour un salarié par exemple, compter uniquement sur la pension CNSS serait une erreur.
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