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Les fonctionnaires français ont décidé d’observer une grève générale pour forcer le président de la République à abandonner son projet de réforme du système de retraite.Ce jeudi, les gares et les stations de métro de Paris étaient quasi désertes. Le gouvernement a prié les touristes d’éviter certains des principaux sites de la ville. Il a également déployé près de 6 000 policiers dans la capitale pour surveiller les rassemblements prévus. «Les transports publics seront très difficiles aujourd’hui, comme ils le seront demain et probablement aussi ce week-end », a déclaré Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État aux Transports, à RTL Radio.
Selon l’Observateur, c’est l’une des plus importantes grèves depuis des décennies. Les syndicats de gauche cherchent en effet à paralyser les réseaux de transport, fermer les écoles et laisser les ordures s’empiler pour forcer Macron à changer d’avis. Pour Reuters, les manifestants craignent que la réforme du gouvernement ne les oblige à travailler plus longtemps ou pire,qu’elle réduise leur pension de retraite. « Ce que nous devons faire, c’est fermer l’économie », a lancé Christian Grolier, un haut responsable du syndicat Force Ouvrière. Et d’ajouter : « Les gens veulent se battre».
Le nouveau « système universel » de retraite de Macron
Aujourd’hui le système de retraite français est très couteux, déplore le président français. Pour lui,il est plus judicieuxde réformer et d’homogénéiser ce système, qui comporte 42 régimes avec des âges et des avantages différents. Ainsi le nouveau « système universel » de Macron qui sera basé sur des points, sera selon lui, « plus juste », « plus lisible », et « un euro cotisé donnera les mêmes droits à tous ». En d’autres termes, chaque Français devra accumulerdes points tout au long de sa carrière, et cepour chaque jour travaillé.
Notons que Macron n’est pas le premier président français à avoir introduit desréformesconcernant la retraite des Français. En effet, en1995, après l’annonce d’un projet d’amendement similaire, les syndicats français ont observé une grève paralysante de 3 semaines. Face à ces protestations massives, le gouvernement conservateur de l’ancien président Jacques Chirac avaitfini par céder aux revendications syndicales. Cependant, souligne Le Monde, vingt-quatre ans plus tard, l’impasse qui se profile à l’horizons’annonce plusrisquée pour les syndicats d’extrême gauche, qui ont vu le nombre de leurs membres et le soutien du public diminuer ces dernières années. Mais, Laurent Berger, chef du syndicat réformateur de la CFDT, confirme à l’AFP que « l’environnement social d’aujourd’hui est plus explosif que celui de 1995 ».
Le Parisien indique pour sa part que cette épreuve de forcepourrait consolider l’image de Macronlors de ladeuxième moitié de son mandat,où il prévoit de présenter de nouvellesréformes, notammentconcernant les indemnitésde chômage.
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