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Les banques centrales ne voient pas du tout d’un bon œil le bitcoin et plus globalement les cryptomonnaies. Elles trouvent dans ces monnaies virtuelles les signes d’une remise en cause de leur monopole sur l’émission de la monnaie. En revanche, elles se montrent très curieuses vis-à-vis de la technologie derrière ces cryptomonnaies : la blockchain. Bank Al Maghrib a organisé la semaine dernière la 2e édition du Africa Blockchain Summit. En marge du sommet, elle a développé en partenariat avec HPS un cas d’usage de la technologie blockchain pour l’inclusion financière.
Ce cas d’usage concerne la distribution ciblée des aides aux citoyens grâce à une chaîne distribuée entre les acteurs concernés. La solution permettrait aux consommateurs éligibles, préalablement identifiés par l’organisme de subvention, de bénéficier directement de leur subvention au moment de l’achat des produits concernés avec un règlement via une application de mobile paiement (M-Wallet) adossée à un compte bancaire ou de paiement. Ce schéma permettrait au client de bénéficier des prix subventionnés sans pour autant impacter la trésorerie du commerçant puisque la différence de prix est versée automatiquement par la banque de l’organisme de subvention à la banque du commerçant. Ce cas d’usage vise à proposer une solution innovante pour améliorer la dématérialisation des flux relatifs aux subventions étatiques et favoriser l’adoption du paiement mobile par la population cible.
La blockchain est considérée comme l’innovation la plus disruptive de ces dernières années et sa portée va au-delà du secteur financier. Pour l’instant, l’essentiel des investissements est réalisé par l’industrie financière. Cette technologie est révolutionnaire au point où les banques centrales réfléchissent à émettre des monnaies digitales. Selon une enquête de la BRI en 2018, 70 % des banques centrales interrogées sont à des stades plus ou moins avancés dans la création de monnaies digitales. Une révolution !
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