Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Ali Benflis, ancien Premier ministre, qui se présente actuellement à la présidence algérienne, a déclaré dans une interview télévisée que Rabat et Alger devaient régler leurs différends et travailler ensemble pour la création d’une forteunion maghrébine. « Les Marocains sont nos frères et voisins », a affirmé le politicien à la chaîne de télévision algérienne El Bilad. « Les Algériens ne sont ni ennemis des Marocains, ni adversaires du peuple marocain ».
Benflis, en évoquantl’importance régionale des deux pays, s’est rapidement penché sur la problématique des frontières fermées entre les deux voisins, une politique que beaucoup ont dénoncée à Alger et à Rabat. Il s’est joint au nombre croissant des militants de la campagne « Ouvrons nos frontières », faisant valoir que la politique de 1994 ne profite à aucune des deux nations. Il a toutefois reconnu la complexité de la question, plaidant pour des mesures politiques complexes de la part des deux parties. « Cette question doit être posée sous la forme d’un dossier politique global. Il y a un besoin de négociations et de débats pour résoudre ce conflit de longue date ».
L’appel du candidat à la présidence intervient quelques semaines après qu’une autre voix politique établie à Alger, un ancien secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), parti historique au pouvoir dans le pays, ait déclaré que les deux voisins nord-africains devaient « sortir de l’impasse » et régler spécialement ce qu’il considérait comme une hostilité sans fondement sur la question du Sahara. « Le Sahara est marocain et rien d’autre », a notamment souligné Amar Saadani, ancien secrétaire général du FLN.
Si les déclarations de Benflis ne sont pas aussi catégoriquement pro-Rabat, elles renforcent aussi l’impression, aussi erratique et incertaine soit-elle, d’une lassitude croissante quant au dossier du Sahara, manifesté par la nouvelle configuration politique émergente à Alger. La presse locale fait état de l’apparition d’une nouvelle génération de dirigeants politiques qui veulent enterrer les hostilités avec Rabat une fois pour toutes.
Par ailleurs, à Rabat, le consensus sur la question a longtemps mis l’accent surla volonté accrue du Marocà ouvrir le débat avec l’Algérie pour trouver une solution à cette problématique. En effet, Sa Majesté le roi Mohammed VIa tendu la main au pays voisin, affirmant que le royaume était disposé àentretenir un « dialogue franc » qui pourrait ouvrir la voie à la normalisation des relations bilatérales et de la coopération régionale.
Temps de lecture : 3 minutes
Relations Maroc-Espagne : solidité, force et confianceLe chef de la diplomatie espagnole a entamé sa visite de travail au Maroc par une rencontre avec le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. C… |
Crise des enseignants : l’augmentation des salaires ne suffit pasLe suspense était à son comble au cours du week-end dernier alors que les négociations cruciales entre les syndicats d’enseignants et le gou… |
Antiterrorisme : le département d’État US reconnaît l’effort du MarocLa stratégie de sécurité du Royaume, soulignée par le Département d'État américain, est un modèle de prévention et de réaction face au terro… |
Chambre des conseillers : le PLF 2024 adopté à la majoritéLa Chambre des Conseillers a adopté à la majorité, mercredi soir lors d'une séance plénière, le projet de loi de finances (PLF) au titre de … |
Le Roi et Mohammed Ben Zayed signent la déclaration de partenariat Maroc-Émirats Arabes UnisCe lundi, le roi Mohammed VI du Maroc et le président de l’État des Émirats Arabes Unis, Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane, ont signé la … |
Réforme de la santé : Aziz Akhannouch fait le pointDans un contexte où le Maroc consolide son système de santé et de sécurité sociale, Aziz Akhannouch offre des assurances rassurantes. Avec d… |
Crise des enseignants : l’éducation à la croisée des cheminsLes enseignants entament ce lundi une nouvelle grève. Elle est de quatre jours cette fois-ci et elle marque une nouvelle phase dans le bras … |
PLF 2024 : réformes fiscales et tensions au cœur du débat parlementaireSuite à la première séance plénière qui s’est prolongée jusqu’aux premières heures du matin ce mercredi, la Chambre des représentants a appr… |