Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Les régions du sud sont les champions de la croissance. Selon les dernières statistiques sur les performances régionales (2017), la croissance du produit intérieur brut était de 10,3 % à Dakhla-Oued ed Dahab, 9,1 % à Guelmim-Oued Noun et 7,4 % à Laâyoune-Saguia al Hamra. Cette année-là, l’économie marocaine avait progressé de 4,2 %. En même temps, ce sont des régions dans lesquelles le chômage est parmi les plus élevés avec une moyenne de 15,5 % à fin septembre contre un taux national de 9,4 %. Les provinces du Sud sont en rattrapage, ce qui explique le rythme de croissance. Le PIB de ces trois régions réunies est inférieur à 50 milliards de DH, à peine 4 % du PIB global.
Une stratégie de développement pour rattraper le retard et ancrer une porte vers l’Afrique
La dynamique dans ces territoires va se renforcer avec les projets d’investissements qui y sont programmés. Sur la période 2016-2021, l’État va y investir 80 milliards de DH. La stratégie de développement de ces régions va contribuer à mieux valoriser ces territoires et attirer davantage d’investisseurs. Les entreprises vont y trouver des opportunités pour se développer. De quoi stimuler les créations d’emplois dans la région. Dakhla-Oued ed Dahab, Guelmim-Oued Noun et Laâyoune-Saguia al Hamra verraient aussi leur contribution à la croissance nationale se renforcer. Leurs positions géographiques font d’elles des passerelles naturelles vers l’Afrique subsaharienne à un moment où le Maroc déploie une stratégie ambitieuse sur le continent.
Parmi les projets phares du programme d’investissement, il y a le développement des unités industrielles de Phosboucraâ à Laâyoune pour un coût total de 17 milliards de DH. La construction d’une voie express entre Tiznit et Dakhla et la construction d’un port à Dakhla. Ces projets nécessiteront un investissement de 18,7 milliards de DH. Dans le secteur de la santé, un centre hospitalier et universitaire sera construit à Laâyoune et un hôpital régional à Guelmim pour un montant global de près de 2 milliards de DH. Les constructions du port de Dakhla et du CHU de Laâyoune démarreront en 2020.
Temps de lecture : 2 minutes
Fabrication intelligente et intelligence artificielle, mais KESAKO !?Souvent appelée industrie 4.0, la fabrication intelligente fascine, fait peur… et n’est souvent pas comprise ! En marge des stands de la deu… |
Entre réformes et réalité, le Maroc face à la crise économique mondialeDans son dernier numéro, intitulé «Revalorisation salariale : un rattrapage partiel de la perte de pouvoir d'achat et une incidence limitée … |
Petits agriculteurs : quel avenir dans ce contexte hydrique ?L'agriculture, locomotive de l'économie marocaine, occupe une place centrale dans les discours royaux. Face à la raréfaction de l'eau, l'Ins… |
Culture agricole : rien ne va plus pour les melons et les pastèquesCe n’est vraiment pas un temps à être agriculteur. Ces dernières années, ils ont été parmi les premières victimes des changements climatique… |
Campagne agricole 2023/24 : quelles solutions en temps de crise?Environ 1,1 million de quintaux de semences céréalières certifiées ont été distribués à des tarifs subventionnés pour cette année. Les prix … |
Fraises marocaines : comment l’UE s’est prise à son propre jeuLes fraises marocaines suscitent une méfiance chez les consommateurs espagnols, alimentée par la désinformation et les préoccupations sanita… |
Tarification du carbone : clé de voûte de la lutte contre le changement climatiqueDans le contexte actuel de l'économie mondiale, la corrélation entre les activités économiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES… |
L’entrepreneuriat vu par l’Observatoire marocain des très petites, petites et moyennes entreprises (OMTPME)L’emploi des jeunes reste un défi majeur en Afrique et le Maroc ne fait pas exception à la règle. Face à la capacité limitée du marché de tr… |