Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Lors de la conférence de presse du mardi 5 novembre, Benchaâboun a souligné que ces mécanismes sont nécessaires pour financer 15 % des investissements du budget général de l’État comme le prévoit le PLF 2020. Selon TelQuel cette opération est une forme de leaseback à travers laquellel’État vend les CHU et continue à les exploiter moyennant un loyer.
Pour le ministre, les objectifs de cette démarchesont de permettre à l’État de réaliser des investissements tout en évitantd’alourdir son budget ainsi que de donner l’opportunité au privé et aux institutionnels de placer leur argent avec un revenu récurrent, indique la même source. « Lorsque l’on fait les arbitrages sur les priorités et que l’on dit, par exemple, que l’on va mettre plus d’argent dans les secteurs sociaux, à la fin il reste quelque chose pour l’investissement. Si on veut que l’enveloppe de l’investissement soit plus importante, il faut trouver de nouveaux mécanismes de financement », a expliqué Benchaâboun. Il ajouteque « l’État ne doit pas laisser filer le déficit » etqu’il est difficile de« réduire l’enveloppe des investissements ».
Le ministre compte, dans un avenir proche, laisser une tierce partie construire un CHU, afin que « l’État, au lieu de faire porter l’investissement, l’exploitera une fois la construction terminée ». Pour ce genre de projet, poursuit Benchaâboun, les partenaires potentiels de l’Étatseront « tous ceux qui ont besoin d’investir à long terme, que ce soient des entreprises privées ou des institutionnels. Il peut aussi s’agir d’entreprises publiques comme la CDG ou OCP ».
Par ailleurs, pour Leboursier, Benchaâboun risque d’être confronté à un dilemme inextricable : veiller aux intérêts de la CMR ou de l’État ? Le site économique explique que le mécanisme du ministre « pose d’emblée la question du conflit d’intérêts, car pour investir hors côte et bons du Trésor, la CMR a besoin d’une dérogation de la part du département des finances — plus précisément de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACPAS) — qui est lui-même contrepartie dans cette opération ». Le média rajoute que « cela remet directement en question l’indépendance des décisions de gestion des caisses de retraite vis-à-vis de l’État et cela vaut d’autant plus pour la CMR qui est censée assurer elle-même la gestion des placements des réserves ». En effet, toujours selon la même source,cette opération risque d’éloigner le gouvernement d’une certaine orthodoxie souhaitée dans la gestion des finances de l’État, qui a longtempsdéfendu l’inclusion du privé,qui pour sa part se plaint de la rareté des opportunités d’investissements avec des rendements intéressants.
Temps de lecture : 3 minutes
Mondial 2030 : les Marocains investissent dans l’immobilierAcheter à Rabat ou à Casablanca, n’est pas forcément donné. Pour avoir une maison secondaire, il faut alors penser à s’éloigner du centre-vi… |
Reporting : le Conseil de la concurrence examine les distributeurs de carburantsLe Conseil de la concurrence a validé, le 13 novembre 2023, des accords transactionnels avec neuf entreprises et leur organisation professio… |
Le FMI salue la robustesse de l’économie marocaineLe Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a récemment conclu sa consultation annuelle de 2024 avec le Maroc, réalis… |
Dialogue social : accord sur les salaires et la fiscalité pour une meilleure justice socialeDans un contexte de négociations intensives et d'attentes fortes, les partenaires sociaux ont franchi une étape importante avec la signature… |
Conseil de la concurrence : l’état de la concurrence dans les marchés des fruits et légumesLe Conseil de la concurrence a récemment mis en lumière une série de dysfonctionnements affectant les marchés de gros de fruits et légumes a… |
Agriculteurs français : verts de jalousie, ou rouges de fureur ?La tomate marocaine fait décidément peur. Pas aux acheteurs, non, ces derniers la consomment généreusement. Son prix accessible, en fait la … |
SIAM : le Maroc mise sur l’intelligence artificielle pour améliorer la rentabilité de l’agricultureSelon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 30 à 35% de la croissance agricole des pays en voie de dé… |
2015-2024 : l’économie poursuit sa croissance malgré des conditions difficilesL'économie marocaine a fait preuve d’une belle résilience, qui continue de croître. Le pays, a ainsi su surmonter un certain nombre de défis… |