Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Paradis fiscaux : le Maroc veut sortir de la liste grise

Paradis fiscaux : le Maroc veut sortir de la liste grise

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Figurant sur la liste grise des paradis fiscaux de l’Union européenne, le Maroc souhaite en sortir le plus vite possible. Pour cela, la loi de finances 2020 prévoit plusieurs mesures clés telles que la requalification de 12 zones franches, le démantèlement des avantages fiscaux accordés aux exportateurs et des amendes pour le refus de communication des informations concernant certains clients.

Temps de lecture : 3 minutes

Le Projet de loi de finances 2020 a prévu plusieurs mesures en vue de sortir de son statut de paradis fiscal et de la liste grise de l’Union européenne. Parmi ces dispositifs figurentla requalification des zones franches, la révision de leur fiscalité et le relèvement de l’impôt sur les sociétés (IS) des exportateurs, rapporte l’Économiste.

En juin dernier, le ministre de l’Économie et des Finances Mohamed Benchaâboun a signé une convention multilatérale de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Cet accord relatif aux conventions fiscales devra être ratifié par le parlement, et ses instruments publiés au Bulletin officiel. Il a pour objectif de fournir aux gouvernements signataires des solutions pour combler les failles des lois permettant aux sociétés de camoufler ou de transférer artificiellement leurs bénéfices dans des pays où la fiscalité est faible ou nulle, souligne H24info.

Le Maroc pourra donc échanger des informations financières, dont celles sur les actifs et comptes détenus par des banques, assureurs et entités d’investissement pour le compte de contribuables établis à l’étranger, explique Médias24. Sur les 100 pays qui se sont engagés dans l’échange des données, 86 l’ont appliqué automatiquement depuis septembre 2017. 4 200 échanges bilatéraux ont eu lieugrâce aux solutions techniques requises pour pouvoir utiliser le Système commun de transmission géré par l’OCDE.

L’Économiste indique que l’adhésion à cet accord impose la lutte contre l’utilisation abusive des conventions fiscales et les arrangements exploitant les différences de traitement fiscal entre pays. Les accords pour l’échange automatique de données avec les pays de l’OCDE entreront en vigueur à partir de 2021. Benchaaboun a expliqué que la deuxième opération de contribution libératoire sur les avoirs détenus à l’étranger, prévue en 2020, constitue une phase transitoire pourpermettre aux Marocains concernés de régulariser leur situation avant le démarrage de l’échangedes renseignements.

Le Maroc s’est engagé d’un autre côté à répondre automatiquement aux demandes d’informations fiscales sans aucune formalité. La législation marocaine a prévu des amendes pour obligerles établissements financiers à communiquer les informations concernant certains clients.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Les banques françaises se retirent du continent laissant place à l’essor des banques marocaines

Dans un climat de spéculation croissante, la Société Générale semble prête à céder sa place historique au Maroc, une décision qui pourrait r…

Pêche et aquaculture en UE : le Maroc sur le podium des fournisseurs

Les exportations marocaines de produits de la pêche et de l'aquaculture vers l'Union européenne (UE) occupent une place de premier plan. Et …

Industries : une de perdue, dix de retrouvées

La cessation de la production de marques emblématiques telles que Knorr, Omo, Omo Matic, Surf et Zed au Maroc a suscité des réactions à trav…

Bananes, fraises, prunes… Quels fruits importe le Maroc ?

Aujourd’hui nous nous attarderons sur les bananes, mangues ou poires qui ont orné nos tables lors de l’année 2023. Le dernier rapport du sit…

SogéCapital Bourse : le Maroc et sa stratégie gagnante contre l’inflation

Le rapport de SogéCapital Bourse met en avant la capacité exceptionnelle du Maroc à naviguer à travers les turbulences inflationnistes qui o…

Intelaka : « Dans les régions éloignées, les dossiers sont davantage rejetés », Youssef Ennaciri

Sur le papier, c’est du rêve ! Une chance pour les petites entreprises, un nouveau souffle. Cependant, dans la réalité, lors du lancement, l…

PwC Global CEO Survey : aperçu de la seconde édition marocaine

Face à une époque de turbulences économiques, géopolitiques et sociétales, les dirigeants maintiennent une confiance mesurée dans l'avenir d…

Bank Al-Maghrib: taux directeur à 3% pour une croissance maîtrisée

Les projections du Conseil indiquent que la croissance économique, ayant frôlé les 3% en 2023, devrait marquer un pas à 2,1% en 2024. Celle-…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire