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Ex-directeur du CHU de Fès depuis son ouverture en 2009, Khalid Ait Taleb est confronté à une vague de critiques de la part des syndicats du secteur. La polémique a commencé lorsque le ministre a envoyé une circulaire aux directeurs régionaux du ministère. Dans cette dernière, le ministre exige un inventaire de tous les centres de santé urbains et ruraux du royaume, rapporte le quotidien arabophone Al Massae dans son édition du 21 octobre 2019.
Khalid Ait Taleb a notamment demandé aux responsables régionaux de fournir, avant le 25 octobre 2019, à la direction des hôpitaux et des soins ambulants (DHSA) toutes leurs propositions pour l’élargissement du système de permanence et d’obligation. Cette initiative a été vivement critiquée par les syndicats. Ils estiment que cette procédure ne réglera pas les problèmes de fond que vit le secteur, rappelle le quotidien.
Lors de sa prise de fonctions, le nouveau ministre de la Santé avait affirmé qu’il comptait adopter une nouvelle méthodologie dans la gestion de son département. Aït Taleb soutient que, pour réussir la réforme dans le secteur de la santé, il faut commencer pardéployer de grands efforts et deregagner la confiance des citoyens, soulignele360. Le ministre assure qu’un accompagnement spécifique, aussi bien d’ordre organisationnel que financier, sera assuré par l’administration centrale auprès des directions régionales de la santépour réussir cette action.
Une démarche RNiste à la base ?
De son côté, la vie économique rapporte dans un article publié ce lundi 21 octobre, que cette approche initiée par l’actuel ministre technocrate est la même qu’avait proposé le RNI dans son livre « la voie de la confiance : au service d’un nouveau modèle de développement » publié en mars 2018. « Pour le parti, le binôme médecin-infirmier du centre de proximité doit constituer le maillon obligatoire et le point de départ de tout le système de soins », rappelle le journal qui cite ce passage du livre du RNI.
Une chose est sûre, un long travail attend le nouveau ministre dans un secteur qui souffre de plusieurs difficultés. Khalid Ait Taleb sait qu’il n’a qu’un an et demi (jusqu’aux élections législatives de2021) pour faire ses preuves et réussir là ou tous ses prédécesseurs ont échoué.
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