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« Bourita signe la fin de Mezouar », titre Akhbar Al Yaoum sur l’affaire de la démission de Salaheddine Mezouar de la présidence de la CGEM. Le quotidien dresse un large résumé de l’intervention de Mezouar à la World Policy Conférence, tenue le week-end dernier à Marrakech, en qualifiant les termes du communiqué du ministère des Affaires étrangères de « sévères ». Dans une déclaration rendue publique, le dimanche 13 octobre, le ministère des Affaires étrangères juge les propos de Mezouar de « maladroits, irréfléchis et irresponsables ».
Pour Al Ahdath Al Maghribya, « Salaheddine Mezouar rejoint Abdelilah Benkirane et Hamid Chabat dans le club des frivoles diplomatiques ». Le quotidien estime que le point commun entre ces trois personnalités est d’avoir commis des « erreurs diplomatiques fatales ». Le quotidien rappelle qu’en 2016, du temps où il était ministre des Affaires étrangères, Mezouar avait rappelé à l’ordre Benkirane pour ses propos contre la Russie. Aujourd’hui, c’est lui qui subit le même traitement. Et la même source à ajouter que l’une des raisons du départ de Chabat en 2016 de la tête du parti de l’Istiqlal était ses déclarations concernant la Mauritanie. « La Mauritanie est une terre marocaine, les enclaves du Maroc s’étendent de Sebta au fleuve du Sénégal », avait affirmé Chabat.
De son côté, Assabah consacre son édito du jour à la polémique créée autour de Salaheddine Mezouar. Titré « Pas pour défendre Mezouar », cet éditorial a défendu la position de l’ancien patron des patrons. Le quotidien estime que le ministère des Affaires étrangères aurait mieux fait de régler cela en interne surtout que l’homme en question a longtemps voué ses services au gouvernement en tant que ministre de plusieurs départements, dont l’Industrie, l’économie, et les affaires étrangères. L’édito d’Assabah rappelle que le même incident s’est déroulé en Algérie sans que les conséquences soient les mêmes. « Abdelkader Messahel, ministère algérien des Affaires étrangères avait accusé le Maroc de transport du haschich dans ses avions à destination des capitales africaines. L’Algérie n’a pas rappelé à l’ordre son ministre et ce dernier n’a pas été forcé de déposer sa démission », souligne Assabah.
Al Massae réserve également son édito du jour à cette affaire. Intitulé « L’erreur monumentale Mezouar », l’éditorialiste du quotidien défend la position du ministère des Affaires étrangères et critique ouvertement les propos de l’ex-patron de la CGEM. « Mezouar a commis une erreur impardonnable en commentant la situation politique algérienne, sachant que le Maroc a décidé depuis le début de l’année de ne livrer aucun commentaire à ce sujet », juge le quotidien. Et d’ajouter : « Mezouar a oublié sa position d’ancien ministre, une étiquette qu’il portera malgré lui, quel que soit l’événement dans lequel il sera invité ».
La démission de Mezouar continue de susciter beaucoup de commentaires et de réaction chez la communauté des affaires. Les avis sont partagés. Qui sera le nouveau patron de la CGEM ? C’est la question la plus récurrente. La réunion du conseil d’administration de la confédération patronale se tiendra ce mercredi 16 octobre. Présidée par Salaheddine Kadmiri, médiateur de la CGEM,l’ordre du jour comportera 4 points : le constat de la démission du Président, l’organisation des futures élections, la gestion des affaires courantes et gouvernance, l’approbation de la nomination du directeur général délégué de la CGEM, Jalal Charaf.
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