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L’Université d’été de la CGEM qui a été un grand succès était au final une petite éclaircie dans le mandat bien agité de Salaheddine Mezouar. Après les dissensions internes ayant abouti à plusieurs démissions, cette fois-ci, c’est Mezouar lui-même qui jette l’éponge. Plus précisément, il a été poussé à la démission après ses commentaires sur l’Algérie lors d’un forum économique qui a réuni un panel très riche d’experts et de dirigeants à Marrakech. Mezouar a estimé nécessaire de s’exprimer librement sur la situation politique dans la région et les développements actuels.
Une autre personne aurait fait la même analyse que le patron des patrons qu’il n’y aurait eu aucun souci. Mais, avec son statut et sa qualité d’ancien ministre des Affaires étrangères, sa parole à plus de résonnance. Connaissant les relations avec l’Algérie, le ministère des Affaires étrangères s’est rapidement désolidarisé des propos tenus par le président de la CGEM.
Le patronat affaibli
Sa démission créeune situation inédite au sein de la CGEM. De mémoire, la confédération n’a pas encore eu affaire à un tel cas de figure. Par ailleurs, ce départ intervient à un moment crucial. Alors que les négociations avec le gouvernement sur le projet de loi de finances vont s’accélérer, le patronat se retrouve sans pilote à bord. Or pour ce genre de négociations, il faut des personnalités fortes et influentes pour vraiment peser et tirer le maximum du gouvernement.
Depuis l’élection de Mezouar, la CGEM aura davantage fait parler d’elle par les problèmes internes que par son action sur le terrain. Un conseil d’administration devrait être rapidement organisé pour essayer de rattraper ce qui peut l’être. Mais l’on voit bien que les événements de ces derniers mois auront affaibli le patronat.
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