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C’est le genre de sujet qui passionne le grand public et suscite divers commentaires. Depuis le remaniement, ce que coûte les ministres aux contribuables occupe l’actualité, en attendant des développements sur le projet de loi de finances. Le train de vie de l’Etat est régulièrement critiqué et pour montrer l’exemple, l’équipe gouvernemental a été resserré. Il y a donc moins de ministres et de secrétaire d’Etat que dans le précédent gouvernement, ce qui suppose moins de dépenses.
La rémunération en détail
Un ministre gagne émarge à 60.000 DH par mois et un secrétaire d’Etat à 50.000 DH. Cette rémunération est composée de plusieurs éléments. Les deux bénéficient d’une indemnité de logement de 15.000 DH et une indemnité représentative de frais de 5.000 DH. La rémunération mensuelle forfaitaire d’un ministre est de 26.000 DH à laquelle s’ajoute une indemnité de représentation de 14.000 DH. Pour le secrétaire d’Etat, c’est respectivement 20.000 DH et 10.000 DH. Par ailleurs, chaque ministre bénéficie de deux voitures de fonction. Le secrétaire d’Etat en a droit à une.
Le coût des ex-ministres
Les ex-ministres coûtent aussi de l’argent aux contribuables. En dehors de l’indemnité de départ, ils pourront toucher une retraite plutôt confortable par rapport à la retraite moyenne des marocains. En revanche, la retraite à vie est une légende. Le versement d’une pension à un ex-ministre cesse lorsqu’il retrouve un job dont la rémunération dépasse le montant de la pension.
Un sacrifice financier par rapport au privé
Si tout travaille mérite salaire, le niveau de rémunération des ministres est à relativiser. Dans l’équipe actuel, il y a des chefs d’entreprises, des personnes qui ont dirigé de grands groupes et des chirurgiens de renom. Autrement dit, ils peuvent prétendre à des émoluments bien plus élevés dans le secteur privé. Certes, il y a des avantages qui n’apparaissent pas dans la rémunération des ministres et qui est difficilement quantifiable. Mais, la volonté de servir le pays est une préoccupation bien plus haute que les avantages liés au poste de ministre. Par contre, la bagarre pour les postes dans les cabinets ministériels relève d’une autre analyse.
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