Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Ministres : Combien coûtent-ils aux contribuables ?

Ministres : Combien coûtent-ils aux contribuables ?

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Le train de vie de l’Etat est régulièrement sous le feu des critiques. En resserrant la nouvelle équipe ministérielle, le gouvernement veut montrer l’exemple. Un ministre émarge à 60.000 DH par mois et un secrétaire d’Etat à 50.000 DH. Cette rémunération est composée de plusieurs éléments. Si tout travail mérite salaire, le niveau de rémunération des ministres est à relativiser parce qu’ils peuvent prétendre à des émoluments bien plus élevés dans le secteur privé.

Temps de lecture : 3 minutes

C’est le genre de sujet qui passionne le grand public et suscite divers commentaires. Depuis le remaniement, ce que coûte les ministres aux contribuables occupe l’actualité, en attendant des développements sur le projet de loi de finances. Le train de vie de l’Etat est régulièrement critiqué et pour montrer l’exemple, l’équipe gouvernemental a été resserré. Il y a donc moins de ministres et de secrétaire d’Etat que dans le précédent gouvernement, ce qui suppose moins de dépenses.

La rémunération en détail

Un ministre gagne émarge à 60.000 DH par mois et un secrétaire d’Etat à 50.000 DH. Cette rémunération est composée de plusieurs éléments. Les deux bénéficient d’une indemnité de logement de 15.000 DH et une indemnité représentative de frais de 5.000 DH. La rémunération mensuelle forfaitaire d’un ministre est de 26.000 DH à laquelle s’ajoute une indemnité de représentation de 14.000 DH. Pour le secrétaire d’Etat, c’est respectivement 20.000 DH et 10.000 DH. Par ailleurs, chaque ministre bénéficie de deux voitures de fonction. Le secrétaire d’Etat en a droit à une.

Le coût des ex-ministres

Les ex-ministres coûtent aussi de l’argent aux contribuables. En dehors de l’indemnité de départ, ils pourront toucher une retraite plutôt confortable par rapport à la retraite moyenne des marocains. En revanche, la retraite à vie est une légende. Le versement d’une pension à un ex-ministre cesse lorsqu’il retrouve un job dont la rémunération dépasse le montant de la pension.

Un sacrifice financier par rapport au privé

Si tout travaille mérite salaire, le niveau de rémunération des ministres est à relativiser. Dans l’équipe actuel, il y a des chefs d’entreprises, des personnes qui ont dirigé de grands groupes et des chirurgiens de renom. Autrement dit, ils peuvent prétendre à des émoluments bien plus élevés dans le secteur privé. Certes, il y a des avantages qui n’apparaissent pas dans la rémunération des ministres et qui est difficilement quantifiable. Mais, la volonté de servir le pays est une préoccupation bien plus haute que les avantages liés au poste de ministre. Par contre, la bagarre pour les postes dans les cabinets ministériels relève d’une autre analyse.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Les banques françaises se retirent du continent laissant place à l’essor des banques marocaines

Dans un climat de spéculation croissante, la Société Générale semble prête à céder sa place historique au Maroc, une décision qui pourrait r…

Pêche et aquaculture en UE : le Maroc sur le podium des fournisseurs

Les exportations marocaines de produits de la pêche et de l'aquaculture vers l'Union européenne (UE) occupent une place de premier plan. Et …

Industries : une de perdue, dix de retrouvées

La cessation de la production de marques emblématiques telles que Knorr, Omo, Omo Matic, Surf et Zed au Maroc a suscité des réactions à trav…

Bananes, fraises, prunes… Quels fruits importe le Maroc ?

Aujourd’hui nous nous attarderons sur les bananes, mangues ou poires qui ont orné nos tables lors de l’année 2023. Le dernier rapport du sit…

SogéCapital Bourse : le Maroc et sa stratégie gagnante contre l’inflation

Le rapport de SogéCapital Bourse met en avant la capacité exceptionnelle du Maroc à naviguer à travers les turbulences inflationnistes qui o…

Intelaka : « Dans les régions éloignées, les dossiers sont davantage rejetés », Youssef Ennaciri

Sur le papier, c’est du rêve ! Une chance pour les petites entreprises, un nouveau souffle. Cependant, dans la réalité, lors du lancement, l…

PwC Global CEO Survey : aperçu de la seconde édition marocaine

Face à une époque de turbulences économiques, géopolitiques et sociétales, les dirigeants maintiennent une confiance mesurée dans l'avenir d…

Bank Al-Maghrib: taux directeur à 3% pour une croissance maîtrisée

Les projections du Conseil indiquent que la croissance économique, ayant frôlé les 3% en 2023, devrait marquer un pas à 2,1% en 2024. Celle-…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire