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Pour l’ensemble des organismes de prévision, la croissance rebondirait au-dessus de 3 % en 2020 après un score inférieur attendu cette année. Le projet de loi de Finances qui a été débattu en conseil de gouvernement et des ministres dernièrement sera donc bâti sur une hypothèse de croissance meilleure que celle de l’année dernière, même si globalement le rythme est critiquable pour un pays en développement.
La consommation des ménages et la fiscalité des entreprises
Comme le Maroc ne vit pas retranché du monde, le contexte économique mondial aura aussi des répercussions sur ses performances. Le ralentissement de la croissance mondiale surtout dans la zone euro aura donc des conséquences. Il faudra donc permettre au moteur de la consommation des ménages de déployer tout son potentiel par des mesures de soutien au pouvoir d’achat. Le gouvernement a prévu une enveloppe conséquente pour le dialogue social. On observera aussi les mesures qui seront prises sur le plan de la fiscalité pour soutenir le pouvoir d’achat. Ceci pourrait passer par un appui plus important aux entreprises. Si les assises de la fiscalité ont nourri beaucoup d’espoir, la mise en œuvre des recommandations est ce qui importe pour les opérateurs qui réclament depuis des années une baisse de la pression.
Le volet social
Comme les dernières années, une place importante sera accordée au volet social. L’objectif étant de poursuivre la réduction des inégalités. L’élargissement des prestations sociales aux couches les plus vulnérables fera partie des chantiers prioritaires. Le gouvernement doit répondre à un grand nombre de sollicitations, notamment les demandes des jeunes, une population fortement touchée par le chômage. Dans le même temps, les marges de manœuvre budgétaires sont limitées dans un contexte de faible croissance qui pèse sur les rentrées fiscales. La population réduite de contributeurs à l’impôt joue également un rôle important.
Dans tous les cas, le gouvernement n’a plus droit à l’erreur sur la conduite des finances publiques. Il s’est engagé à ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB à court terme. C’est dire que les arbitrages seront difficiles.
À retenir du conseil des ministres
Ce mercredi 9 octobre, durant le conseil des ministres, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration, a présenté, devant le Roi, son projet basé sur quatre priorités majeures que sont la loi-cadre relative à la réforme du système d’éducation et de formation, la mise en place des mécanismes de protection sociale et de soutien aux catégories démunies, l’accélération de la régionalisation et imprimer une nouvelle dynamique à l’investissement et au soutien de l’entreprise.
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