Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Dernièrement, le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) a émis des doutes sur la mesure de l’inflation. Elle serait très décalée de la réalité. Dans les discussions de café, le coût de la vie fait partie des sujets récurrents. Mais, lorsqu’une institution comme le CMC émet des réserves, cela prend une autre ampleur. L’inflation est mesurée par le bais de l’indice des prix à la consommation. Le panier de calcul de l’indice des prix à la consommation est représentatif des biens et services achetés par les consommateurs. Les composantes de ce panier sont pondérées en fonction des habitudes de dépenses des ménages pour différentes catégories de biens et de services, afin que chacune prenne sa part appropriée.
La mesure de l’inflation est-elle bien représentative de la réalité?
La dernière mise à jour des pondérations de l’indice des prix à la consommation remonte à 2018. Les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées pèsent 37% de l’indice des prix a la consommation. Cela veut dire que des variations dans cette rubrique ont plus d’effet sur le niveau de l’inflation. Le logement et les charges adossés (eau, gaz, électricité) représentent 15%, le Transport 10%, la Santé 8% et l’Enseignement 6% et les articles d’habillement et chaussures 4%. Ces dernières années, les prix de l’enseignement ont fortement augmenté. Mais vu leur poids dans le panier de l’indice, ces fluctuations se reflète peu sur l’inflation.
En moyenne, l’inflation a été de 0,2% sur les huit premiers mois de l’année selon le HCP. La remarque du CMC porte sur la divergence entre les résultats de l’enquête sur la confiance des ménages, où ces derniers évoquent régulièrement la cherté du coût de la vie et l’inflation.
Le même débat a eu lieu dans d’autres pays, notamment en France. Pour l’INSEE, la perception des prix élémentaires n’a pas de biais systématique mais, contrairement à l’indice des prix à la consommation qui est fondé sur les parts budgétaires, les consommateurs donneraient un poids plus important aux biens à forte fréquence d’achat et ils surpondéreraient ceux dont les prix sont en hausse.
Temps de lecture : 2 minutes
SIAM : le Maroc mise sur l’intelligence artificielle pour améliorer la rentabilité de l’agricultureSelon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 30 à 35% de la croissance agricole des pays en voie de dé… |
2015-2024 : l’économie poursuit sa croissance malgré des conditions difficilesL'économie marocaine a fait preuve d’une belle résilience, qui continue de croître. Le pays, a ainsi su surmonter un certain nombre de défis… |
SIAM 2024 : pour faire face au changement climatique, le Maroc pourra compter sur l’aide européenneL’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Maroc, Patricia Llombart Cussac, a souligné l’importance de la relation entre le Maroc et l’UE … |
Comment le Maroc déstabilise la tomate espagnoleElle nous ferait monter le rouge aux joues. La tomate marocaine, star de toutes nos salades, séduit même en Union européenne. Et c’est en Es… |
Sécheresse et croissance : Nadia Fettah fait le point sur l’économie du RoyaumeSelon Nadia Fattah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, le pays devrait connaître cette année une croissance économique de 3,4%, … |
Inflation : analyse de l’évolution de l’IPCL'IPC a enregistré une augmentation de 0,7% en mars 2024 par rapport au mois précédent, impulsée par une hausse de 1,7% dans les produits al… |
Echanges commerciaux : quelles sont les dépenses de l’Espagne au Maroc ?Qu’importe l’Espagne du Maroc exactement ? Cette question a été posée par la presse espagnole dernièrement et qui a trouvé réponse dans une … |
Al Omrane Expo 2024 : une plateforme pour faciliter l’accès au logementLe président du Directoire du Groupe Al Omrane, Housni El Ghazoui, a annoncé la mise en place d’une nouvelle plateforme d’aide à l’acquisiti… |