Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Le ministère des finances (à travers la Trésorerie Générale du Royaume) en partenariat avec Fondafip organise chaque année un colloque sur les finances publiques. L’édition de cette année s’est focalisée sur les finances locales. C’est une thématique qui revient régulièrement parce que le chantier est énorme et qu’il y a encore beaucoup à faire pour ériger les territoires en véritable pôle d’attractivité.
Un problème de compétences…
Le talon d’Achille des collectivités locales aujourd’hui est la rareté des compétences et leur difficulté à les attirer. En cela, le statut de la fonction publique est pénalisant rappelle Noureddine Boutayeb, ministre délégué auprès du ministre de l’intérieur, puisque les régions ne peuvent recruter que des débutants. Pour attirer des personnes qui ont de l’expérience, elles doivent créer des passerelles avec les autres administrations. «Il est parfois difficile de transférer des compétences importantes aux collectivités territoriales parce que l’administration territoriale n’est pas forte», regrette l’ancien directeur général des collectivités locales. Nous avons beau élaboré les meilleures lois, il faut des personnes pour les mettre en œuvre, ajoute-t-il.
Aujourd’hui encore, la dépendance des collectivités locales envers des ressources transférées ou gérées par l’Etat demeure très forte. Les recettes qu’elles génèrent en propre sont peu significatives parce qu’elles ont du mal à recenser les redevables. Le taux de recouvrement des impôts locaux reste donc très faible. Le manque de compétences dans les collectivités locales a aussi des effets négatifs sur le développement des territoires dans la mesure où beaucoup d’entre elles n’arrivent pas à consommer les budgets dédiés aux investissements. Le taux moyen d’investissement se situe aux alentours de 40%, ce qui est très faible.
… et de fiscalité
Pour donner plus de marge de manœuvre financière aux collectivités locales, une réforme de la fiscalité locale est en cours, mais elle met du temps à se concrétiser. L’idée est notamment de réduire le nombre de taxes pour plus de clarté pour les assujettis et pour aussi favoriser l’adhésion. Le fait que l’on taxe le patrimoine des entreprises par exemple et non la valeur créée est décriée. Plusieurs observateurs appellent à une révision de la formule de la taxe professionnelle qui est aujourd’hui calculée sur le montant de l’investissement.
Temps de lecture : 3 minutes
Maroc-Chine : que nous disent ces investissements massifs ?La visite du Monarque en Chine, en mai 2016, et sa rencontre avec le président chinois, Xi Jinping, a été accompagnée de la signature d’un p… |
HCP : ce qu’il faut retenir des performances économiques au T2-2024Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) vient de publier les résultats des comptes nationaux pour le deuxième trimestre 2024. Des données qui dre… |
Viandes : des prix qui ne baissent pas !Cette semaine, le marché de gros de Casablanca a révélé une flambée des prix de plusieurs produits alimentaires de base, notamment les fruit… |
Bank Al-Maghrib : la demande en liquidités bancaires en forte hausse d’ici à 2025Selon le dernier rapport sur la politique monétaire du troisième trimestre, Bank Al-Maghrib a prévu une augmentation continue de la demande … |
Bank Al-Maghrib : Abdellatif Jouahri fait le point sur le chômageDepuis quinze ans, le Maroc, comme le reste du monde, fait face à une succession de crises qui a des impacts significatifs sur l'emploi. De … |
Transformation digitale : à quoi ressemblera le Maroc en 2030 ?Le Maroc se positionne en tant que pionnier de la transformation numérique en Afrique avec le lancement de sa stratégie "Maroc Digital 2030"… |
Journée mondiale des pharmaciens : état des lieux d’un secteur en quête de renouveauLeBrief : Pourriez-vous nous expliquer les principaux défis auxquels les pharmaciens d’officine sont confrontés aujourd'hui, en particulier … |
Bank Al-Maghrib laisse son taux directeur inchangéLors de sa troisième réunion trimestrielle de 2024, tenue ce mardi, le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) a décidé de maintenir inchangé son t… |