Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Un résumé officiel de l’appel entre le président Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été publié aujourd’hui par la Maison Blanche. Il révèle que le président américain ademandé une faveurà son homologueukrainien : uneenquête sur le candidat à la présidence américaine et ancien vice-président Joe Biden et son fils, Hunter, qui travaillait pour une société qui forait du pétrole en Ukraine.
« Il y a beaucoup de discussions au sujet du fils de Biden, Joe Biden a interrompu les poursuites, plusieurs personnes veulent en savoir plus à ce sujet, alors toute information que vous serez en mesure d’obtenir du procureur général sera appréciée « , a indiqué Trump dans son appel, selon le résumé fourni par le ministère de la Justice. « Biden s’est vanté d’avoir arrêté la procédure judiciaire, donc si vous pouvez y jeter un coup d’œil… ça me semble horrible », a précisé Trump, selon le mémo.
La demande de destitution
Selon le New York Times, après que Trump a ordonné au gouvernement américain de geler près de 400 millions de dollars d’aide américaine à l’Ukraine, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a annoncé que la Chambre dirigée par les démocrates va procéder à une enquête officielle de destitution et a chargé six commissions de menerdes investigations sur les actions du président.
Les démocrates ont accusé Trump, qui cherche à se faire réélire l’année prochaine, d’avoir sollicité l’aide de l’Ukraine pour dénigrer Biden, le candidat démocrate en lice pour l’élection présidentielle de 2020.
La controverse actuelle a surgi après qu’un dénonciateur de la communauté du renseignement américain a déposé une plainte auprès d’un chien de garde interne concernant la conversation de Trump avec Zelensky. Même si la loi fédérale exige que ces plaintes soient divulguées au Congrès, l’administration de Trump a refusé de le faire.
Comment fonctionne le processus de destitution ?
L’enquête sur le président Trump a le potentiel de remodeler sa présidence, indique le New York Times. Voici comment fonctionne la destitution.
1. Qu’est-ce que la destitution ?
La Constitution autorise le Congrès à révoquer les présidents avant la fin de leur mandat si un nombre suffisant de législateurs consentent à dire qu’ils ont commis « des actes de trahison, de corruption ou autres crimes et délits graves ». Seuls deux présidents ont été destitués — Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998 — et tous deux ont finalement été acquittés et ont terminé leur mandat. Richard M. Nixon a démissionné en 1974 pour éviter d’être destitué.
2. Quel est le processus ?
Dans les cas de Nixon et Clinton, la Commission judiciaire de la Chambre a d’abord mené une enquête et a recommandé des articles de destitution à l’ensemble de la Chambre. Toutefois, en théorie, la Chambre des représentants pourrait plutôt mettre sur pied un groupe spécial chargé de s’occuper des délibérations – ou simplement tenir un vote en séance sur ces articles sans qu’aucune commission ne les examine. Lorsque l’ensemble de la Chambre vote des articles de destitution, si au moins un vote majoritaire est obtenu, le président est destitué – cela équivaut à une inculpation pour un crime.
3. Comment le processus de destitution pourrait-il se dérouler ?
Les délibérations se poursuivent au Sénat, qui doit tenir un procès supervisé par le juge de la Cour suprême. Une équipe de législateurs de la Chambre, appelés gestionnaires, jouent le rôle de procureurs. Le président a des avocats de la défense et le Sénat fait office de jury. Si au moins les deux tiers des sénateurs déclarent le président coupable, il est destitué et le vice-président prend la présidence. Il n’y a pas d’appel.
Temps de lecture : 4 minutes
Les projets d’Israël pour Gaza entretiennent la flamme de résistance du HamasLe mouvement palestinien de résistance a publié vendredi un mémorandum, «Notre récit... Opération Déluge d’Al-Aqsa», où il explique ses moti… |
Islamabad vs Téhéran : un ancien conflit qui refait surface au Proche-OrientCette semaine, alors que la guerre dans la bande de Gaza est à son 105ᵉ jour et que les attaques des rebelles houthis du Yémen contre des na… |
Les armées du monde sur le pied de guerreComprendre la puissance militaire est une question complexe. Pour analyser ce domaine, Global Firepower, la principale autorité en matière d… |
À Davos, le gotha politique et économique mondial veut rebâtir la confianceLa réunion annuelle du Forum économique mondial a démarré, hier lundi 15 janvier à Davos pour cinq jours, dans un contexte de ralentissement… |
Gaza au 101e jour d’une guerre qui débordeAu 101ᵉ jour, la guerre sévit encore dans la bande de Gaza. Les attaques israéliennes se sont poursuivies pendant la nuit, tuant 132 civils … |
Proche-Orient : Houthis contre Américains, Israël en audience pour «intention génocidaire»Les États-Unis et une poignée de leurs alliés ont mené jeudi des frappes militaires contre plus d’une douzaine de cibles au Yémen contrôlées… |
Remaniement en France : le choix de la jeunesse, aubaine ou menace pour le Royaume ?«Alors qu’il me faut présenter la démission de mon gouvernement, je voulais vous dire combien j’ai été passionnée par cette mission, guidée … |
Guerre à Gaza : les Palestiniens dans le «triangle de la mort»Alors que la guerre approche du cap des 100 jours, l’agence des Nations Unies affirme que les problèmes de santé augmentent à Gaza. Au total… |