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Le conflit USA-Chine prépondérant
Les bourses asiatiques ont démarré la semaine en berne après une nouvelle escalade dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. Tout a commencé vendredi lorsque la Chine a annoncé un relèvement de droits de douane sur 75 milliards de dollars d’importations américaines. Les tarifs douaniers supplémentaires s’appliqueront à certains produits dès le premier septembre. A partir du 15 décembre, les importations automobiles en provenance des Etats-Unis seront imposées à 25% et les pièces détachées automobile à 5%.
Les Etats-Unis n’ont pas tardé à réagir en durcissant, samedi, les droits de douanes prévus notamment sur les 300 milliards de dollars de marchandises chinoises. Ils passeront de 10 à 15%. Ils sont relevés de 25 à 30% sur 250 milliards de produits chinois. Après ces rebondissements dans le conflit commercial entre les deux premières économies de la planète, Donald Trump qui participait ce week-end au sommet du G7 à Biarritz s’est bizarrement montré rassurant lors d’une intervention durant cet événement. La Chine est prête à reprendre les négociations et nous allons commencer à parler sérieusement, a laissé entendre le président américain. Cette déclaration a quelque peu rassuré les marchés après un week-end mouvementé. Mais, la bascule ne tient qu’à un tweet. Ce lundi, le Yuan est reparti à la baisse affichant un plus bas depuis 11 ans.
D’autres points de tension importants
Les désaccords sur le commerce ne concernent pas que les Etats-Unis et la Chine. Il existe plusieurs fronts, notamment entre américains et européens. Le sommet de Biarritz n’a pas permis de réelles avancées. Chaque partie campe sur ses positions. Récemment, Donald Trump avait à nouveau menacé les européens de l’application de surtaxes sur les voitures en provenance de cette région. Par ailleurs, les américains ne digèrent pas la taxe sur les GAFA prise par la France. Celle-ci n’a pas attendu l’OCDE qui travaille sur une taxe multilatérale pour avancer sur ce dossier. Les Etats-Unis avaient menacé la France de représailles, notamment sur les importations de vins. Un autre dossier brulant s’appelle : Brexit. Boris Johnson, premier ministre de la Grande-Bretagne, reste ferme sur la date du Brexit (31 octobre) avec ou sans accord. Il l’aurait réaffirmé à Donald Tusk, président du conseil européen en marge du G7.
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