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La conférence annuelle de Jackson Hole a été le lieu d’annonces importantes notamment en 2007 avec l’intervention de Ben Bernanke, président de la Fed à l’époque, en pleine crise des supbrimes. Son passage en 2010 et le lancement du deuxième round de son programme de quantitative easing fait également partie des moments forts.
Avant la réunion des dirigeants des pays membres du G7 ce week-end en France, les grands argentiers de la planète, eux, se réunissent à Jackson Hole, une station touristique située dans l’Etat du Wyoming au nord-ouest Etats-Unis. Dans une conjoncture incertaine, les marchés vont guetter des indices sur l’orientation future des politiques monétaires. A ce titre, l’intervention de Jerome Powell, patron de la Fed sera très scrutée. Après une première baisse des taux depuis 10 ans en juillet dernier, les investisseurs attendent des réponses de la Fed et des autres banques centrales, dans un contexte marqué par les doutes sur la croissance mondiale et la probabilité d’une récession.
Une réunion très fermée
A l’opposé d’autres forums qui réunissent divers profils (économistes, banquiers, chefs d’entreprise, hommes politiques, célébrités…), n’interviennent au symposium de Jackson Hole que des économistes triés sur le volet. Le sujet central de cette année porte sur les défis de la politique monétaire. Si les banquiers centraux sont passés maître dans l’art de la communication en pesant bien chacun de leurs mots, le rendez-vous de Jackson Hole a été témoin de moments forts ces dernières années. En pleine crise des subprimes en 2007, Ben Bernanke, président de la Fed à l’époque va envoyer un signal fort en indiquant que la Fed se tenait prête à prendre des mesures supplémentaires en fonction des besoins pour apporter des liquidités et favoriser le fonctionnement harmonieux des marchés. Ce sera le début d’une inflexion sans précédent de la politique monétaire avec en l’espace de 15 mois (septembre 2007 à décembre 2008), une baisse de 5 points des taux de la Fed pour le ramener à 0,25%. Il avait aussi marqué le symposium de 2010 avec le lancement du deuxième round de son programme de quantitative easing.
Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (il sera remplacé prochainement par Christine Lagarde, ex présidente du FMI) a aussi effectué un passage remarqué à Jackson Hole en 2015 en critiquant les politiques d’austérité et a soutenu des politique budgétaires plus souples.
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