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L’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine font davantage craindre le risque d’un ralentissement de l’économie mondiale. Malgré le report de la date d’application d’une taxe de 10 % sur 300 milliards de DH d’importations chinoises, l’imprévisibilité des décisions du président Trump maintient les marchés sur le qui-vive. La détérioration des perspectives économiques mondiales aura des conséquences sur le cours des matières premières.
Selon qu’on soit importateur ou exportateur, ces mouvements auront des conséquences diverses. L’augmentation des risques au niveau mondial a poussé le gouvernement a considéré la possibilité de souscrire une couverture contre les fluctuations des prix des matières premières. L’objectif est de contenir les dépenses de compensation. Le Maroc s’est enlevé une grosse épine du pied en supprimant les subventions accordées aux carburants. En revanche, il continue de soutenir le prix du gaz butane et du sucre.
14 milliards de DH par an depuis 2010
Les aides sur les prix de ces deux produits s’élèvent en moyenne à plus de 14 milliards de DH par an depuis 2010. Au total, l’État a budgétisé 18 milliards de DH au titre de la charge de compensation en 2018. Le projet de loi de Finances 2020 prévoit une enveloppe de 14 milliards de DH sous l’hypothèse notamment d’un cours moyen du gaz butane à 350 dollars la tonne. En moyenne sur les six premiers mois de 2019, la tonne de gaz butane valait 446 dollars. Les cours sont sur un trend baissier depuis quelques mois. En revanche, ils se sont renchéris pour le sucre pour atteindre 303 dollars la tonne en juin.
Le hedging
Le recours au hedging est une option à la disposition des États comme des entreprises pour se protéger contre les hausses excessives des cours. Les couvertures se réalisent aussi bien sur les prix des matières premières que sur les taux d’intérêt et les taux de change. Des mouvements brusques défavorables peuvent créer bien des désagréments pour les entreprises qui n’ont pas pris de précautions. Sur les matières premières, ce n’est pas la première fois que le Maroc a recours au hedging. À certains moments, il y a recouru pour limiter l’impact de la hausse du cours du pétrole sur les prix à la pompe. Ceci dit, le coût de la couverture peut être exorbitant. Mais, il ne pèse pas lourd comparé aux impacts lorsque le risque survient.
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