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La récupération de cette région, qui se situe sur le territoire disputé du Sahara occidental, revendiqué par la République arabe sahraouie démocratique, représente une étape phare du processus de parachèvement de l’indépendance et de l’intégrité territoriale du Maroc.
Après l’indépendance du Maroc en 1956, les troupes espagnoles occupaient toujours ce territoire. Les habitants de cette région, toujours fidèles au Trône Alaouite et à la « Beïa », ont réclamé le retour du Sahara à sa mère patrie.
Des cellules ont été créées pour accompagner les soulèvements des populations contre les forces étrangères, et une résistance a été organisée pour contrer les forces d’occupation, notamment les mouvements d’Aït Baamrane.
Les habitants armés, qui travaillaient aux cotées des militaires (l’Armée de la libération) ont mené beaucoup de batailles (Laglates, El Argoub, Oued Shiaf, Touarf et Aguerguer en 1957 et 1958) contre le colonisateur espagnol, lui infligeant de grandes pertes.
La Marche verte, qui a permis la récupération pacifique des provinces sahariennes spoliées et la libération du joug colonial, a été organisée le 6 novembre 1975.
De 1975 à 1979, cette zone était contrôlée par la Mauritanie, après le retrait des troupes espagnoles. À cause de l’allégeance établie entre la monarchie et les tribus locales, la Mauritanie s’est retrouvée dans l’obligation de céder cette zone au royaume.
Le 19 aout 1979, qui coïncidait avec le mois de ramadan, une délégation composée des oulémas, des notables et des chefs de tribus de la province de Oued Eddahab s’étaient rendus au Palais royal de Rabat pour présenter à feu SM Hassan II, au nom des populations locales, leur serment d’allégeance et réaffirmer leurs liens d’attachement indéfectible au Trône alaouite.
Quelques mois seulement après, le défunt Hassan II avait effectué sa première visite officielle dans cette zone.
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